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Urbanisme : Enquête sur des irrégularités dans la banlieue de Casablanca
Des magistrats de la Cour régionale des comptes de Casablanca-Settat se sont rendus dans la commune de Sidi Hajjaj Oued Hassar, dans la province de Médiouna, pour enquêter sur des dysfonctionnements en matière d'urbanisme. Ces investigations ont été motivées par des soupçons de falsification de documents et d’octroi irrégulier de permis de construire.
Une mission d’inspection pour déceler les manquements
Une équipe de deux magistrats s’est rendue sur place afin d'examiner divers dysfonctionnements, notamment des irrégularités dans l’attribution des permis de construire, des modifications suspectes de plans d’aménagement et des transactions foncières controversées.
Plusieurs élus, issus de la majorité et de l’opposition du conseil communal, ont été entendus. Les enquêteurs cherchent à vérifier des plaintes concernant des anomalies financières et de gestion, notamment la falsification de décisions communales et l’attribution de marchés publics fictifs.
Des soupçons de manipulation des permis de construire
L’un des cas examinés concerne une modification présumée d’un tracé routier afin d’intégrer un terrain agricole à un périmètre industriel. Cette altération aurait abouti à la construction d’une route sous une ligne électrique à haute tension, posant un risque pour les usagers.
D’autres infractions portent sur l’octroi irrégulier de permis de rénovation permettant l’édification de constructions illégales, notamment dans le douar H’nancha. Les auditeurs scrutent les registres des autorisations pour s’assurer du respect des réglementations.
Prolifération du bâti informel
Les magistrats enquêtent également sur une résidence “clandestine” de deux hectares, habitée par des proches d’élus locaux, qui bénéficie de l’éclairage public communal sans être raccordée à un réseau d’assainissement.
De plus, environ 40 entrepôts construits sans permis seraient utilisés pour des activités non autorisées, notamment la fabrication de sacs en plastique. Par ailleurs, un élu influent aurait bâti un complexe industriel et résidentiel sur un terrain de 3 000 mètres carrés sans autorisation officielle.
Enfin, des soupçons pèsent sur l’usage détourné d’un transformateur électrique haute tension initialement destiné à l’alimentation des foyers, mais qui servirait à alimenter des activités industrielles privées sur un terrain de cinq hectares.
Vers un renforcement du contrôle ?
Face à ces irrégularités, la Cour régionale des comptes devrait prochainement rendre ses conclusions. Si les faits sont avérés, des sanctions administratives et judiciaires pourraient être envisagées afin de restaurer la légalité en matière d'urbanisme et de gestion foncière.
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