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Washington bloque la résolution de l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza
Les États-Unis ont opposé mercredi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exigeait un « cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, ainsi qu’un accès humanitaire sans entrave dans l’enclave palestinienne. Les quatorze autres membres du Conseil ont pourtant voté en faveur du texte, alors que la situation humanitaire s’aggrave pour les plus de deux millions d’habitants de Gaza.
La représentante par intérim des États-Unis à l’ONU, Dorothy Shea, a justifié ce veto en affirmant que le projet ne condamnait pas explicitement le Hamas ni n’appelait à son désarmement et à son retrait de Gaza. Selon elle, un tel texte aurait sapé les efforts de médiation pilotés par les États-Unis. « Nous ne pouvons pas laisser entrer des gens qui souhaitent nous nuire », a-t-elle insisté, réaffirmant le soutien indéfectible de Washington à Israël, principal allié et fournisseur d’armes de l’État hébreu.
Sur le terrain, les hostilités se poursuivent. Mercredi, les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté la mort de 45 personnes dans des frappes israéliennes, tandis qu’Israël a déploré la mort d’un soldat au combat. Le gouvernement israélien, par la voix de son ambassadeur à l’ONU Danny Danon, a qualifié la résolution de « soumission » et d’« appeasement » qui ne mèneraient qu’à plus de terreur.
De son côté, le Hamas a dénoncé un « parti pris aveugle » des États-Unis en faveur d’Israël. Le texte rejeté par Washington demandait également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d’autres groupes armés.
Sous la pression internationale, Israël a toutefois autorisé le 19 mai la reprise partielle des livraisons humanitaires menées par l’ONU, avant qu’un nouveau système de distribution ne soit lancé par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. Mais ce mécanisme a été vivement critiqué par les agences humanitaires, qui accusent la GHF de militariser l’aide et de forcer le déplacement des populations civiles.
Aucun convoi de la GHF n’a pu être acheminé mercredi, après un incident meurtrier survenu mardi. L’organisation a réclamé des garanties de sécurité supplémentaires de la part de l’armée israélienne, afin de protéger les civils à proximité des sites de distribution.
Les Nations unies et les ONG internationales, qui refusent de collaborer avec la GHF jugée non neutre, insistent sur l’urgence de laisser passer une aide massive et sans restrictions. « Ouvrez les points de passage – tous. Laissez entrer l’aide vitale en quantité, de toutes les directions », a plaidé Tom Fletcher, chef humanitaire de l’ONU.
Les diplomates estiment qu’un projet de résolution similaire sera soumis au vote de l’Assemblée générale des Nations unies, où aucun pays ne dispose de veto et où son adoption semble probable. Face à cette perspective, l’ambassadeur israélien Danny Danon a lancé un avertissement : « Aucun vote, aucun échec moral ne nous arrêtera. »
Cette décision américaine illustre la complexité des enjeux diplomatiques et sécuritaires dans un conflit où la population civile paie chaque jour un lourd tribut.
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