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Liban : le Hezbollah rejette tout désarmement malgré la pression américaine
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, a réaffirmé lundi la détermination de son mouvement à conserver ses armes, rejetant catégoriquement le plan de désarmement annoncé par le gouvernement libanais. Cette déclaration intervient à la veille de la visite à Beyrouth de deux émissaires américains, venus discuter de l’application de l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre dernier entre le Hezbollah et Israël.
Dans un discours télévisé, Naïm Qassem a martelé : « Les armes qui ont fait notre fierté, nous n’y renoncerons pas. Elles nous protègent de notre ennemi et incarnent notre honneur, notre dignité et l’avenir de nos enfants. Celui qui veut nous les enlever, c’est comme s’il voulait nous arracher notre âme. »
Le gouvernement libanais, sous pression des États-Unis, a confié début août à l’armée la mission de préparer un plan de désarmement du Hezbollah d’ici fin 2025. Cette décision s’inscrit dans le cadre du cessez-le-feu, négocié par Washington, qui avait mis fin à plus d’un an de confrontations entre le mouvement chiite et Israël, dont deux mois de guerre ouverte.
Le Hezbollah, affaibli par ce conflit mais toujours influent au Liban, considère cette initiative comme une soumission au « diktat américano-israélien ». Naïm Qassem a accusé Washington de vouloir « détruire le Liban » et d’attiser « la discorde » interne.
Les émissaires américains Tom Barrack et Morgan Ortagus doivent rencontrer mardi plusieurs responsables libanais pour discuter du calendrier et des modalités de mise en œuvre du plan, qui prévoit également un retrait israélien de certaines positions frontalières. Mais le Hezbollah conditionne toute négociation sur ses armes à un retrait complet des cinq positions encore occupées par l’armée israélienne, à l’arrêt des frappes sur le territoire libanais, à la libération de prisonniers et au lancement d’un plan de reconstruction.
Du côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré être prêt à envisager une réduction « progressive » des troupes stationnées au Liban, à condition que le gouvernement libanais concrétise le désarmement du Hezbollah. Mais sur le terrain, les forces israéliennes continuent de mener des frappes ciblées contre les dépôts d’armes et les cadres du mouvement chiite.
Cette nouvelle escalade verbale souligne la fragilité de la trêve et les profondes divergences qui persistent autour de la question des armes du Hezbollah, enjeu central de l’équilibre politique et sécuritaire au Liban.