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L'Afrique du Sud envisage de lever l'interdiction du commerce des cornes de rhinocéros d'ici 2030
L'Afrique du Sud, qui abrite près de 80 % des rhinocéros de la planète, envisage d'abroger d'ici 2030 l'interdiction du commerce des cornes de ces animaux en voie de disparition. Selon une note publiée cette semaine par le ministère de l'Environnement, le pays souhaite encourager le commerce international légal de cornes de rhinocéros sauvages protégées à des fins de conservation.
Cette proposition, qui sera soumise au Conseil des ministres pour approbation avant d'être présentée à une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), intervient alors que l'Afrique du Sud est confrontée à une augmentation du braconnage des rhinocéros.
Le braconnage est alimenté par une demande croissante de certains pays asiatiques, où les cornes de rhinocéros sont utilisées en médecine traditionnelle pour leurs supposés effets thérapeutiques. Selon les derniers chiffres officiels, près de 500 rhinocéros ont été tués dans le pays en 2023, soit une augmentation de 11 % par rapport à 2022.
L'ONG Save the Rhino a souligné que ces chiffres dressent un tableau inquiétant qui nécessite une mobilisation d'urgence contre les braconniers. Jo Shaw, président de l'ONG, a averti que "avec un rhinocéros braconné toutes les 17 heures en Afrique du Sud, nous ne pouvons plus nous permettre de perdre plus de temps".
Le ministère de l'Environnement a noté que les critères requis pour plaider en faveur de la levée de l'interdiction commerciale des cornes seront fixés d'ici mars de l'année prochaine. Toutefois, la proposition de l'Afrique du Sud de lever l'interdiction du commerce des cornes de rhinocéros a suscité des inquiétudes quant à son impact potentiel sur la conservation de l'espèce.
Les défenseurs de l'environnement craignent que la levée de l'interdiction ne stimule la demande de cornes de rhinocéros, ce qui pourrait entraîner une augmentation du braconnage et mettre encore plus en danger les populations de rhinocéros. Ils appellent plutôt à renforcer les efforts de lutte contre le braconnage et à promouvoir des alternatives durables à l'utilisation de cornes de rhinocéros dans la médecine traditionnelle.
L'Afrique du Sud devra donc peser soigneusement les avantages et les inconvénients de la levée de l'interdiction du commerce des cornes de rhinocéros, tout en prenant en compte les préoccupations des défenseurs de l'environnement et des experts en conservation. La décision finale devra être prise dans l'intérêt de la conservation à long terme de l'espèce et de la biodiversité de la région.