Variole du singe : Nouvelle vague de cas en Afrique de l'Est, la CAE en alerte

Un nouvel état d'alerte s'est installé en Afrique de l'Est à la suite d'une série de cas confirmés de variole du singe, une maladie virale rare mais potentiellement grave. Cette situation inquiète la population, car plusieurs pays de la région ont récemment signalé des infections. La Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) a émis un avertissement urgent concernant la propagation du virus.

Les autorités ougandaises ont annoncé samedi la découverte de deux cas confirmés de variole du singe près de la frontière avec la République démocratique du Congo. En raison du risque de transmission, neuf autres personnes en contact avec ces cas ont été placées sous surveillance médicale.

Au Rwanda, l'inquiétude grandit également après la confirmation de deux cas jeudi dernier. La situation s'est compliquée au Kenya, où un cas a été signalé samedi soir à un poste frontière, impliquant une personne voyageant de l'Ouganda vers le Rwanda. Au Burundi, trois cas ont été recensés à Bujumbura et dans la région d'Izari, marquant les premiers cas dans le pays.

Face à ces événements préoccupants, la CAE a lancé un appel urgent à ses huit États membres pour intensifier la sensibilisation sur les méthodes de protection et de prévention contre la variole du singe. Le secrétaire général adjoint de la CAE, Andrea Aguer Ariik Malueth, a insisté sur l'importance de mesures préventives strictes et d'une communication claire des informations sur la maladie.

La variole du singe, une maladie virale zoonotique, peut se transmettre des animaux aux humains. Les symptômes incluent une éruption cutanée, de la fièvre, des douleurs corporelles et des ganglions lymphatiques enflés. Bien que moins grave que la variole, elle peut entraîner des complications sérieuses.

Les autorités sanitaires de la région ont mis en place des mesures telles que le renforcement des contrôles aux frontières, une surveillance accrue des cas suspects et une sensibilisation des populations locales. La situation évolue, et les autorités de santé de l'Afrique de l'Est surveillent attentivement l'épidémie. La communauté internationale et les organisations de santé publique sont également appelées à soutenir les efforts régionaux pour contenir cette menace. Les habitants de la région sont encouragés à rester vigilants, à maintenir une hygiène rigoureuse et à signaler tout symptôme suspect aux autorités locales.