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Casablanca : 18 personnes écrouées après le blocage de l’autoroute

Hier 09:18
Casablanca : 18 personnes écrouées après le blocage de l’autoroute

La justice a durci le ton. Dix-huit personnes soupçonnées d’avoir pris part au blocage de l’autoroute interne de Casablanca, le 28 septembre dernier, ont été placées en détention provisoire à la prison locale de Aïn Sebaâ, plus connue sous le nom de prison d’Okacha.

La décision a été prise par le juge d’instruction près la Cour d’appel, après de longues auditions menées dans la nuit de mardi à mercredi. Le dossier, qui mêle majeurs et mineurs, a cristallisé l’attention en raison de la nature des protestations qui ont provoqué une paralysie totale de la circulation dans la métropole.

S’agissant des six mineurs interpellés, trois ont été orientés vers le Centre de réforme et de rééducation de Aïn Sebaâ, un autre placé au Centre de l’enfance de Benslimane, tandis que deux ont été libérés sous caution, en attendant leur procès.

À l’origine de l’affaire : une vague de manifestations spontanées, liées à des revendications sociales autour de l’éducation, de la santé et du chômage. Plusieurs groupes de jeunes, parfois cagoulés, avaient envahi l’autoroute interne, provoquant un arrêt complet de la circulation et des scènes de chaos qui ont nécessité l’intervention des forces de l’ordre.

Selon Abdellatif Essaadi, premier substitut du procureur général près la Cour d’appel de Casablanca, 24 personnes avaient été arrêtées en flagrant délit. Il a souligné que les protestataires avaient ignoré les avertissements des autorités pour libérer la voie, aggravant la situation.

Le magistrat a insisté sur le fait que les comportements observés « ne relèvent en aucun cas d’une manifestation pacifique », mais constituent des infractions pénales passibles de sanctions. Les charges retenues contre les majeurs portent sur l’entrave à la circulation et, pour certains, sur la consommation de stupéfiants.

Le parquet a réitéré, dans sa communication, son engagement à protéger la liberté d’expression et de manifestation dans le cadre de la loi, tout en affirmant sa détermination à sanctionner toute atteinte à la sécurité et aux droits des citoyens.



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