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Casablanca : cinq ans de prison pour un complice dans l’affaire Jerando
Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ, à Casablanca, a rendu mercredi 3 septembre un jugement marquant dans le cadre de l’affaire dite Jerando. L’étudiant Abdelhak Benazzouzi, poursuivi pour diffamation et chantage, a été condamné à cinq années de prison ferme et à une amende de 20 000 dirhams, conformément aux dispositions prévues par le code pénal marocain.
Selon le dossier judiciaire, les faits reprochés à l’accusé portaient sur des actes visant à porter atteinte à la réputation et à l’intégrité d’autrui, en lien avec une affaire connexe à Jerando. Les autorités ont précisé que l’étudiant, déjà détenu, avait utilisé des moyens coercitifs pour tenter de contraindre certaines personnes, ce qui a motivé les charges de chantage et de diffamation.
La décision a été rendue en audience publique, mettant en lumière la gravité des infractions et la détermination des tribunaux à protéger les victimes de telles pratiques. Selon des sources judiciaires, le tribunal a également pris en compte l’état de récidive et la volonté de l’accusé de nuire à la réputation d’autrui, renforçant ainsi la sévérité de la peine prononcée.
Cette condamnation s’inscrit dans un contexte où le système judiciaire marocain affirme sa fermeté face aux délits médiatisés et aux actes visant des individus dans l’exercice de leurs droits ou fonctions. Elle rappelle également aux citoyens que la diffamation et le chantage constituent des infractions sérieuses, passibles de sanctions lourdes.
Le verdict rendu dans l’affaire Jerando souligne par ailleurs l’importance du respect des règles légales et du cadre judiciaire pour garantir l’équité et la protection des victimes, tout en envoyant un signal fort sur la lutte contre les comportements préjudiciables dans le cadre de conflits personnels ou médiatiques.