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Débat sur les frais universitaires : Fatima Tamni interpelle le gouvernement
Fatima Tamni, députée de la Fédération de la gauche démocratique, a adressé une question écrite au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation concernant l’imposition récente de frais d’inscription obligatoires aux fonctionnaires souhaitant poursuivre des études universitaires dans les établissements publics. Une mesure qui suscite un vif débat au sein du milieu académique.
Selon la parlementaire, plusieurs universités publiques ont commencé à exiger des montants variant entre 6 000 et 17 000 dirhams, en fonction du cycle d’études — licence, master ou doctorat. Cette décision, estime-t-elle, va à l’encontre du principe constitutionnel de la gratuité de l’enseignement public, et menace de creuser davantage les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur.
Pour Fatima Tamni, cette orientation pourrait transformer progressivement l’université marocaine en une institution à caractère commercial, éloignée de sa vocation première : offrir un espace d’apprentissage, de recherche et de promotion sociale accessible à tous. Elle souligne également l’absence de tout cadre juridique clair encadrant ces nouveaux frais, ce qui soulève des interrogations quant à leur légalité.
L’élue met en garde contre les conséquences sociales de cette mesure, notamment pour les fonctionnaires aux revenus modestes. Elle rappelle qu’un salarié percevant le salaire minimum, estimé à environ 3 200 dirhams par mois, serait contraint de consacrer plus du quart de son revenu annuel pour financer son inscription universitaire. Une situation qu’elle qualifie d’« injuste » et contraire au principe d’égalité des chances.
Face à l’ampleur du mécontentement, la députée appelle le gouvernement à clarifier sa position, à revoir d’urgence ces mesures et à garantir le droit à l’éducation comme un acquis essentiel de l’État social.