-
17:37
-
16:32
-
16:04
-
15:08
-
14:50
-
14:38
-
14:10
-
14:07
-
14:01
-
13:58
-
13:23
-
13:10
-
12:49
-
12:35
-
12:10
-
12:03
-
11:55
-
11:52
-
11:11
-
11:09
-
10:59
-
10:44
-
10:31
-
10:12
-
10:06
-
09:50
-
09:45
-
09:10
-
08:51
-
08:44
-
08:15
-
08:10
-
07:44
-
07:30
-
07:13
-
22:44
-
22:11
-
21:44
-
21:35
-
21:24
-
21:10
-
20:40
-
20:34
-
20:30
-
20:28
-
20:10
-
20:01
-
19:44
-
19:31
-
19:15
-
19:10
-
19:00
-
18:49
Suivez-nous sur Facebook
El-Facher au cœur du drame : des alertes d’exécutions massives au Soudan
La situation humanitaire dans l’ouest du Soudan suscite une inquiétude grandissante. Les Forces conjointes, alliées de l’armée soudanaise, ont accusé mardi les Forces de soutien rapide (FSR) d’avoir « exécuté plus de 2 000 civils non armés » dans la ville d’El-Facher les 26 et 27 octobre. Selon leur communiqué, les victimes seraient en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Ces accusations interviennent alors que plusieurs rapports indépendants ont fait état d’exactions à large échelle. Les Nations unies ont exprimé lundi leur « profonde préoccupation » face à un « risque croissant d’atrocités motivées par des considérations ethniques », appelant à la protection urgente des civils.
Un rapport publié par le Humanitarian Research Lab de l’Université Yale (HRL), appuyé par des images satellites et des vidéos géolocalisées, évoque également des « exécutions massives » après la prise de la ville par les FSR. Selon les chercheurs, les données analysées montrent des traces laissant penser à des violences systématiques visant des groupes civils spécifiques.
El-Facher, capitale du Darfour-Nord, est le dernier grand centre urbain de la région encore disputé entre l’armée régulière et les FSR. Depuis le début du conflit en avril 2023, le Darfour fait l’objet d’une intensification des violences, rappelant les heures sombres de la guerre des années 2000.
Les organisations humanitaires présentes sur le terrain signalent des difficultés croissantes d’accès, rendant presque impossible l’évacuation des blessés ou l’acheminement de l’aide alimentaire. Les populations déplacées se retrouvent piégées entre les belligérants, sans ressources ni protection.
Face à la gravité des accusations, plusieurs acteurs internationaux appellent à une enquête indépendante et immédiate, afin d’établir les faits et de garantir que les responsables de crimes contre les civils soient poursuivis.