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Elon Musk confirme son départ de l'administration Trump
C’est la fin d’un épisode controversé à Washington. Elon Musk, PDG de Tesla et figure emblématique de la tech américaine, a officiellement quitté l’administration Trump après avoir dirigé, pendant plusieurs mois, le Department of Government Efficiency (DOGE), une entité créée pour rationaliser les dépenses fédérales.
Selon un responsable de la Maison Blanche cité mercredi soir par Reuters, « son off-boarding commence ce soir », mettant ainsi un terme à une mission marquée par des ambitions spectaculaires et une communication tonitruante.
Le départ du milliardaire s’est fait sans cérémonie ni entretien final avec le président Trump. Il l’a lui-même confirmé quelques heures plus tôt via son réseau social X, remerciant le président pour l’opportunité, tout en indiquant que son rôle de "spécial employee" touchait à sa fin.
Bien que les raisons exactes de son retrait n’aient pas été officiellement communiquées, des sources proches du dossier indiquent qu’il survient dans un climat de tensions croissantes avec certains hauts responsables de la Maison Blanche. La goutte d’eau : une critique publique de la réforme fiscale phare de Donald Trump, jugée trop coûteuse par Musk et incompatible avec les objectifs de réduction budgétaire du DOGE.
Cette sortie a profondément irrité certains collaborateurs de Trump, notamment Stephen Miller, bras droit du président, qui aurait dû intervenir en urgence auprès de sénateurs républicains pour apaiser les inquiétudes sur l’alignement de la Maison Blanche derrière le projet fiscal.
Lors de sa nomination, Elon Musk avait promis de réduire de 2 000 milliards de dollars les dépenses fédérales, s’attaquant frontalement à ce qu’il appelait « la machine bureaucratique inefficace ». Armé d’un symbolique "tronçonneuse rouge métallisée" qu’il brandissait avec théâtralité lors du Conservative Political Action Conference en février, il avait fait de la guerre aux lourdeurs administratives son cheval de bataille.
Mais à l’heure de son départ, le bilan reste très en deçà des ambitions affichées. Le DOGE évoque des économies de 175 milliards de dollars, un chiffre que Reuters n’a toutefois pas pu vérifier de manière indépendante.
Musk n’a jamais caché son mépris pour la fonction publique fédérale. Il a notamment qualifié le télétravail post-COVID de « privilège », affirmant que sa suppression entraînerait « une vague de démissions volontaires que nous accueillerons avec plaisir ». Une rhétorique qui a contribué à crisper les relations avec les syndicats et les agents fédéraux.
Malgré ces frictions, Musk demeure officiellement proche de Donald Trump, mais son influence au sein de l’administration s’est progressivement érodée, au point de devenir marginale dans les derniers mois de son mandat.
Avec ce départ, l’administration Trump perd l’une de ses figures les plus médiatiques, mais aussi les plus clivantes. Reste à savoir si cette rupture ouvrira la voie à une réforme fédérale plus pragmatique, ou si elle marquera simplement la fin d’une tentative de gouvernance à coups de tweets et de symboles.
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