- 19:00Importations céréalières : le Maroc renforce ses achats de maïs américain
- 18:36L’Allemagne et la Syrie créent un conseil conjoint pour stimuler leur coopération économique
- 18:00Sound Energy identifie plusieurs sites prometteurs d’hydrogène et d’hélium naturels au Maroc
- 17:33Botola Pro D1 : top départ de la saison 2025-2026 fixé au 22 août
- 17:05Sirènes d’alerte en Israël : L’armée autorise la population à quitter les abris
- 17:00Santé au Maroc : alerte sur la corruption
- 16:32Oracle inaugure son premier centre de R&D en Afrique en présence du chef du Gouvernement
- 16:30Tanger-Med : Saisie record de plus de 7 tonnes de cannabis dans un camion à destination de l’Europe
- 16:24Israël met en place un pont aérien et maritime pour rapatrier ses ressortissants
Suivez-nous sur Facebook
Fatim-Zahra Ammor mise sur l’économie sociale et solidaire
L’économie sociale et solidaire (ESS) confirme son rôle de catalyseur de transformation au Maroc, en s’affirmant comme un pilier stratégique de l’économie nationale. C’est ce qu’a mis en avant, mardi à Benguerir, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, à l’ouverture de la 5ᵉ édition des Assises Nationales de l’Économie Sociale et Solidaire.
Ce secteur, longtemps considéré comme marginal, s’impose désormais comme une réponse concrète aux défis socio-économiques du pays. À travers l’ESS, il s’agit de conjuguer performance économique et justice sociale, dans une logique de développement équitable et durable.
Un secteur en pleine consolidation
La ministre a salué le développement soutenu de l’ESS, qui s’inscrit dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment à travers l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005. Ce programme emblématique a posé les fondations d’une économie plus solidaire, en mobilisant les ressources locales et en impliquant les citoyens dans leur propre développement.
Aujourd’hui, le secteur représente environ 2,5% du PIB national et mobilise 5% de la population active, confirmant ainsi son poids croissant dans l’économie marocaine.
Un levier d’inclusion et d’autonomisation
Selon Mme Ammor, l’ESS ne se limite pas à une alternative économique, elle incarne une réponse innovante à des enjeux majeurs comme l’insertion professionnelle des jeunes, l’autonomisation des femmes ou encore l’intégration sociale des populations vulnérables. « Ce secteur transforme les défis en opportunités », a-t-elle souligné, appelant à renforcer les politiques d’accompagnement et de financement des initiatives solidaires.
Un rendez-vous national et international
Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette cinquième édition des Assises réunit plus de 1.000 participants issus de plusieurs continents – Afrique, Asie, Europe et Amérique latine – et met en lumière l’expérience marocaine dans ce domaine en pleine effervescence.
Pendant deux jours, conférences, ateliers thématiques, master classes et panels réunissent décideurs politiques, experts, acteurs de terrain et universitaires pour débattre des moyens de hisser l’ESS au rang de vecteur clé de résilience économique et sociale.
Vers une reconnaissance institutionnelle accrue
L’ESS bénéficie désormais d’une reconnaissance croissante dans les politiques publiques marocaines, avec des stratégies intégrées visant à structurer les coopératives, soutenir les entreprises sociales et favoriser l’innovation inclusive. Les perspectives s’annoncent prometteuses, notamment à l’heure où le Maroc cherche à renforcer sa souveraineté économique tout en consolidant la cohésion sociale.
L’économie sociale et solidaire, par sa capacité à conjuguer développement économique et impact social, s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable de la transition vers une société plus juste, plus équitable et plus résiliente. Un modèle marocain à suivre et à renforcer.
Commentaires (0)