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Frappes israéliennes et tensions régionales : Beyrouth plaide pour une action internationale
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a exhorté jeudi la communauté internationale à exercer une « pression maximale » sur Israël afin qu’il cesse immédiatement ses frappes au Liban-Sud et respecte les engagements pris dans le cadre du cessez-le-feu en vigueur depuis novembre dernier.
Cette réaction intervient après une série de frappes aériennes israéliennes menées mercredi contre plusieurs localités du Sud-Liban, notamment Meis el-Jabal, Kfar Tebnit et Debbein. Selon les informations disponibles, deux ressortissants syriens ont été blessés. L’armée israélienne affirme viser des infrastructures militaires du Hezbollah, accusant le mouvement chiite de reconstruire ses capacités dans la région.
Sur son compte X, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait averti les habitants des zones ciblées quelques heures avant les frappes, les appelant à évacuer les bâtiments signalés sur des cartes publiées en ligne. L’avertissement rappelait les consignes déjà émises lors de la guerre de l’automne dernier, recommandant de s’éloigner d’au moins 500 mètres des sites visés.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Nawaf Salam a dénoncé « l’intimidation et les agressions » d’Israël, interpellant les garants de la résolution 1701 des Nations unies. « Comment Israël peut-il continuer ses attaques alors que ces réunions sont censées garantir le respect du cessez-le-feu ? », s’est-il interrogé, avant d’exiger « le retrait des territoires libanais occupés, la fin des agressions et la libération des prisonniers ».
Depuis la conclusion du cessez-le-feu le 27 novembre, un comité international de surveillance, composé de la France, des États-Unis, du Liban, d’Israël et de la FINUL, supervise la mise en œuvre de l’accord et le démantèlement des armes du Hezbollah au sud du Litani. Les nouvelles frappes risquent de fragiliser ce mécanisme, déjà sous tension.
Parallèlement, le mufti jaafarite Ahmad Kabalan a vivement critiqué la réponse du gouvernement libanais, estimant que « l’État ne protège pas ses citoyens » et accusant certains responsables de vouloir désarmer le Hezbollah « au moment où les habitants du Sud et de la Békaa vivent des scènes de déplacement tragiques ».
Ces événements accentuent la crainte d’une reprise des hostilités à grande échelle entre Israël et le Hezbollah, près d’un an après la mise en place de l’accord de cessez-le-feu. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si les efforts diplomatiques internationaux permettront d’éviter une nouvelle escalade.