- 20:27JYSK débarque au Maroc : Une nouvelle ère pour l'ameublement
- 20:15La restauration rapide accélère le vieillissement cellulaire : une menace silencieuse
- 19:30Le Maroc renforce sa flotte de drones avec le TB-001K « Scorpion » chinois
- 19:12 Le Rwanda rompt ses relations diplomatiques avec la Belgique
- 18:30Tendrara : l’usine de liquéfaction de GNL opérationnelle d’ici fin 2025
- 18:09Lions de l’Atlas : bilan contrasté avant le rassemblement de mars
- 17:30Hassan El Fad conquiert YouTube au Maroc avec "Who’s Kabour"
- 17:10Trump se prépare à discuter de la guerre en Ukraine avec Poutine : Une nouvelle initiative pour la paix
- 16:31Manchester United : Mazraoui brille malgré le jeûne du Ramadan
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des défaillances d’entreprises : Une tendance inquiétante pour 2025-2026
Les faillites d’entreprises poursuivent leur ascension à travers le monde, confirmant une tendance inquiétante pour les années à venir. En effet, selon une récente étude d’Allianz Trade, cette dynamique ne faiblira pas en 2025 et 2026, avec une progression attendue de +6 % l’an prochain et de +3 % l’année suivante, après une hausse notable de +10 % en 2024.
Dans ce contexte, le Maroc ne fait pas exception. Malgré des perspectives économiques globalement favorables, le pays n’échappera pas à cette vague de défaillances. Ainsi, les prévisions annoncent une augmentation de +7 % en 2025, atteignant un record de 16 800 faillites. Ce chiffre traduit une pression persistante sur le tissu économique national, accentuée par des défis structurels majeurs tels que le stress climatique sur l’agriculture et le chômage des jeunes.
Par ailleurs, lorsqu’on compare cette évolution à la période pré-pandémie (2016-2019), le nombre de faillites au Maroc a bondi de +109 %, un niveau largement supérieur à la moyenne mondiale (+18 %). Certes, une stabilisation est envisagée en 2026, mais le pays continuera néanmoins d’enregistrer des défaillances à un rythme préoccupant.
D’ailleurs, selon Lluis Dalmau, économiste chez Allianz Trade, « la croissance économique du Maroc reste soutenue par l’investissement, mais les entreprises locales font face à des risques persistants, notamment les retards de paiement et un climat des affaires encore fragile ». De plus, un phénomène préoccupant réside dans les faillites administratives, ces entreprises inactives qui officialisent leur dissolution. Certes, une diminution de ces cas pourrait alléger les statistiques, mais cela ne signifierait pas pour autant une réelle amélioration de la santé économique.
En parallèle, la hausse généralisée des faillites en 2024 a concerné quatre pays sur cinq, avec des augmentations marquées en Amérique du Nord, en Asie et en Europe occidentale, où les secteurs des transports, de la construction et des services B2B ont été particulièrement touchés. Ainsi, les projections pour 2025-2026 annoncent un impact direct sur l’emploi, avec 2,3 millions de postes menacés en 2025, soit 120 000 de plus qu’en 2024. À cet égard, l’Europe et l’Amérique du Nord seront les régions les plus affectées, suivies par l’Asie.
Cependant, si la situation actuelle est déjà alarmante, elle pourrait s’aggraver sous l’effet de nouveaux chocs économiques. En effet, Allianz Trade souligne que une contraction de 1 % du crédit suffirait à faire grimper les défaillances de +3 % aux États-Unis, +0,4 % en Allemagne, +1 % au Royaume-Uni et +2 % en France. De surcroît, une guerre commerciale pourrait provoquer une hausse des faillites mondiales de +7,8 % en 2025 et +8,3 % en 2026.
Dans ce contexte, le Maroc devra redoubler de vigilance, d’autant plus que les secteurs du commerce, de la construction et des services resteront particulièrement vulnérables. En effet, les retards de paiement et l’instabilité du marché continueront de fragiliser les entreprises, ce qui risque d’accentuer encore davantage les difficultés économiques.
Ainsi, alors que les prévisions tablent sur une stabilisation progressive à partir de 2026, les incertitudes économiques persistent. Par conséquent, une relance durable nécessitera des politiques économiques adaptées afin de soutenir la résilience des entreprises et d’éviter une spirale négative aux conséquences sociales et économiques lourdes.
Commentaires (0)