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Immobilier : la stabilité des prix ne compense pas la chute des ventes
Le marché immobilier marocain traverse une phase contrastée. Selon les dernières données publiées par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est resté pratiquement inchangé au deuxième trimestre 2025. Une apparente stabilité qui masque pourtant un net ralentissement de l’activité.
Sur un an, les prix affichent une variation quasi nulle (+0,1% pour le résidentiel, -0,3% pour les terrains et les biens à usage professionnel). En revanche, le volume des transactions plonge de 21,2%, confirmant la frilosité des acquéreurs dans un contexte économique marqué par l’incertitude.
Le segment résidentiel est le plus touché, avec des ventes en recul de près de 26%, tandis que les biens professionnels accusent une baisse de 20,9%. Les terrains, de leur côté, résistent mieux, limitant le repli à 3%. Par rapport au trimestre précédent, les prix reculent légèrement (-0,2%), accompagnés d’un nouveau ralentissement des ventes (-10,8%).
Des disparités régionales marquées
La situation varie toutefois selon les grandes villes. Rabat se démarque avec une progression des prix (+1,4%) et des transactions (+4,3%), traduisant un marché plus dynamique dans la capitale. À l’inverse, Casablanca enregistre un double repli (-0,5% pour les prix et -13,9% pour les ventes), confirmant la prudence des acheteurs dans la métropole économique.
À Marrakech, les indicateurs s’orientent légèrement à la hausse : +0,2% pour les prix et +2,7% pour les ventes, preuve d’un regain d’intérêt pour le marché local. Tanger, en revanche, connaît un ralentissement brutal, avec des baisses simultanées des prix (-0,5%) et des transactions (-19%).
Un marché sous pression
Cette combinaison de prix figés et de ventes en chute illustre la difficulté du secteur à retrouver une dynamique solide. Entre taux d’intérêt élevés, pouvoir d’achat sous tension et attentes prudentes des ménages comme des investisseurs, le marché immobilier marocain semble entrer dans une phase d’attentisme.
Les prochains mois seront décisifs : un éventuel ajustement des conditions de financement pourrait relancer la demande, mais en attendant, la stabilité des prix cache mal le ralentissement des transactions.