-
11:13
-
11:00
-
10:54
-
10:46
-
10:45
-
10:20
-
10:16
-
10:12
-
10:00
-
09:41
-
09:30
-
09:24
-
09:16
-
09:00
-
08:45
-
08:44
-
08:41
-
08:30
-
08:18
-
08:17
-
08:14
-
08:00
-
07:57
-
07:40
-
07:36
-
07:30
-
07:30
-
07:13
-
07:06
-
07:03
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
Suivez-nous sur Facebook
Kiev sous le feu : une attaque massive russe fait dix morts
La capitale ukrainienne a subi l’une de ses nuits les plus violentes depuis le début de la guerre. Selon l’armée de l’air, la Russie a lancé 598 drones et 31 missiles balistiques et de croisière dans la nuit de mercredi à jeudi, dont plus de 560 appareils auraient été détruits ou neutralisés. Au moins dix personnes, dont un enfant, ont été tuées et plus de trente blessées.
À Kiev, les frappes ont éventré des immeubles, creusé un cratère de cinq étages et soufflé les vitres de nombreuses habitations. Le bâtiment de la mission de l’Union européenne a également été touché, ce qui a suscité l’indignation des responsables européens. « Horrifié », le président du Conseil européen Antonio Costa a dénoncé une agression qui ne fait que « renforcer la détermination à soutenir l’Ukraine ».
Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de ne « chercher aucun compromis », estimant que le Kremlin préfère « continuer de tuer » plutôt que de négocier. Il appelle à de nouvelles sanctions et exhorte les alliés de la Russie, notamment la Chine et la Hongrie, à adopter une position plus ferme.
Cette offensive survient alors que les tentatives de médiation stagnent. Malgré une rencontre mi-août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, suivie d’entretiens à Washington avec le président ukrainien, aucun progrès concret n’a été enregistré vers un sommet de paix. Kiev réclame avant tout des garanties de sécurité occidentales, tandis que Moscou exige l’abandon de toute perspective d’adhésion à l’OTAN et la cession de territoires, conditions jugées inacceptables par l’Ukraine.
Trois ans et demi après l’invasion, la guerre reste dans une impasse, avec une armée russe qui occupe près de 20 % du territoire ukrainien et poursuit ses avancées sur plusieurs fronts.