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Le Luxembourg va reconnaître l'Etat de Palestine
Le Luxembourg s’apprête à franchir un pas diplomatique majeur. Le chef du gouvernement Luc Frieden et le ministre des Affaires étrangères Xavier Bettel ont annoncé que le pays rejoindra, la semaine prochaine à New York, les nations qui reconnaissent officiellement l’État de Palestine. Cette décision interviendra en marge de la conférence internationale sur la solution à deux États, organisée en parallèle de l’Assemblée générale des Nations unies.
Mardi, à son arrivée à une réunion de l’Union européenne à Bruxelles, Xavier Bettel a confirmé les propos tenus la veille par le Premier ministre devant la commission des Affaires étrangères du Grand-Duché. Les deux responsables ont appelé à une position équilibrée, renvoyant dos à dos le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le mouvement islamiste palestinien Hamas, accusés de bloquer toute avancée vers la paix.
« Nous sommes convaincus qu’une solution à deux États peut apporter une paix durable à la région », a affirmé Luc Frieden, tout en soulignant que ce processus serait progressif. « Cela ne se fera pas du jour au lendemain », a-t-il reconnu, mais le geste du Luxembourg vise à rappeler que cette option « reste la seule voie réaliste » pour mettre fin au conflit.
Cette initiative luxembourgeoise s’inscrit dans un mouvement plus large, soutenu par la France et l’Arabie saoudite, à l’origine d’un texte appelant à la reconnaissance de l’État de Palestine. Plusieurs capitales européennes et arabes devraient se rallier à cette « déclaration de New York » qui appelle à la fin de la guerre à Gaza et à un règlement « juste, pacifique et durable » du conflit israélo-palestinien.
Le texte, déjà approuvé par une large majorité des membres de l’Assemblée générale des Nations unies, est perçu comme un instrument de pression sur Israël pour faire cesser les hostilités déclenchées après les attaques d’octobre 2023. Israël et les États-Unis continuent de s’y opposer, estimant que la reconnaissance unilatérale de l’État de Palestine pourrait compromettre les négociations directes.
Pour le Luxembourg, ce geste se veut avant tout symbolique et porteur d’un message clair : la communauté internationale ne peut se résigner à l’impasse politique et humanitaire qui frappe la bande de Gaza, où la famine et les destructions continuent de s’aggraver.