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Le Parlement égyptien contraint de revoir une loi pénale controversée
Le Parlement égyptien a rouvert mercredi l’examen d’une réforme pénale controversée, après que le président Abdel Fattah al-Sissi a renvoyé le texte pour révision. La décision intervient dans un climat marqué par de vives critiques d’ONG et de défenseurs des droits humains, qui dénoncent une dérive répressive.
Le Premier ministre Mostafa Madbouli a exhorté les députés à intégrer les remarques du chef de l’État, insistant sur la nécessité de davantage de « clarté » et d’« équité ». Initialement adopté en avril, le texte avait suscité un tollé, certains y voyant une légalisation des abus judiciaires, en contradiction avec les principes d’un procès équitable.
Le président al-Sissi a pointé plusieurs zones de friction, notamment les droits de la défense, les alternatives à la détention provisoire et l’inviolabilité du domicile. Une disposition prévoyait en effet la possibilité de mener des perquisitions sans mandat, ce qui avait suscité une levée de boucliers parmi les organisations de la société civile.
Vingt ONG, dont Human Rights Watch, ont salué le renvoi du texte, y voyant une opportunité de corriger une loi jugée attentatoire aux libertés fondamentales. Parmi les points les plus critiqués figurent l’élargissement des pouvoirs du parquet, avec la possibilité de surveiller les communications privées, d’interdire de voyager ou de geler des avoirs sans limite de durée, ainsi que le renforcement des prérogatives policières.
L’Initiative égyptienne pour les droits de la personne (EIPR) estime qu’il s’agit « d’une opportunité rare de repenser la philosophie générale de la loi », au-delà de simples retouches techniques.
Le Caire est régulièrement critiqué sur la scène internationale pour son bilan en matière de droits humains. L’ONU avait déjà appelé en avril à « assurer la pleine conformité » de la réforme avec les obligations internationales de l’Égypte. Les ONG estiment que des dizaines de milliers d’opposants, journalistes et militants sont incarcérés dans le pays, ce que les autorités démentent.