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Céréales au Maroc : moins d’importations, mais la dépendance persiste

14:20
Céréales au Maroc : moins d’importations, mais la dépendance persiste
Par: Naji khaoula
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Entre janvier et juillet 2025, le Maroc a enregistré une baisse globale de ses importations de céréales, selon les données récentes de la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL). Si le volume total importé est passé à 5,847 millions de tonnes, contre 6,57 millions sur la même période en 2024, cette diminution de 11 % reflète une gestion plus prudente des achats, soutenue par une offre mondiale favorable et une stratégie nationale visant à sécuriser les stocks.

Cependant, cette tendance générale masque des évolutions contrastées selon les types de céréales. Les importations de blé dur ont augmenté de 24 %, atteignant 825.789 tonnes, confirmant son rôle croissant dans la production de semoule et de pâtes. Le maïs, indispensable à l’alimentation animale, a également progressé de 12 %, pour atteindre 1,716 million de tonnes.

À l’inverse, le blé tendre, ingrédient central de la farine et du pain, a vu ses importations reculer de 16 %, s’établissant à 2,636 millions de tonnes. L’orge a connu la chute la plus marquée, avec une baisse de 58 % à 430.527 tonnes, contre plus d’un million de tonnes l’année précédente.

Une dépendance toujours marquée aux marchés internationaux

Malgré cette réduction des importations, le Maroc reste fortement tributaire des marchés mondiaux pour garantir son approvisionnement en céréales. Selon la FNCL, les volumes importants de blé tendre traduisent une consommation nationale soutenue en pain et produits dérivés. La baisse des importations d’orge s’explique, elle, par une conjoncture plus favorable dans les filières d’élevage et un ajustement des réserves.

Les experts soulignent que la hausse du blé dur et du maïs répond à des choix stratégiques liés aux besoins de l’industrie et de l’élevage, tandis que la diminution du blé tendre et de l’orge résulte d’un ajustement conjoncturel.

Vers une production nationale renforcée

L’objectif à long terme reste de réduire la vulnérabilité du pays face aux aléas climatiques et aux fluctuations des marchés internationaux. Le ministère de l’Agriculture prévoit une production céréalière nationale de 44 millions de quintaux pour la campagne 2024-2025, soit une progression de 41 % par rapport à la campagne précédente. Une évolution encourageante, mais encore insuffisante pour réduire durablement la dépendance du Maroc aux importations.



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