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Le Rwanda acceptera jusqu’à 250 migrants expulsés des États-Unis
Le gouvernement rwandais a annoncé mardi qu'il accueillera jusqu'à 250 migrants expulsés des États-Unis dans le cadre d'un accord conclu avec Washington, sans toutefois donner de calendrier.
Washington a lancé ces derniers mois une vaste campagne d'expulsions, négociant des arrangements très controversés pour envoyer des migrants présents sur son sol vers des pays tiers.
« Le Rwanda a convenu avec les États-Unis d'accueillir jusqu'à 250 migrants, notamment parce que presque toutes les familles rwandaises ont connu les difficultés du déplacement et que nos valeurs sociétales reposent sur la réintégration et la réhabilitation », a expliqué sa porte-parole Yolande Makolo.
Un accord du même genre avait été signé avec le Royaume-Uni, finalement annulé en 2024 par le nouveau gouvernement britannique après avoir généré d'intenses polémiques.
« En vertu de cet accord, le Rwanda a la possibilité d'approuver chaque personne proposée pour la réinstallation », a ajouté Mme Makolo, sans détailler de calendrier, ni les nationalités des individus en question, ni ce que le Rwanda recevra en contrepartie.
« Je fournirai plus de détails une fois que ceux-ci auront été élaborés », a-t-elle déclaré dans une réponse écrite à l'AFP.
Un groupe de huit migrants expulsés des États-Unis a déjà été pris en charge par les autorités du Soudan du Sud le mois dernier. Une seule d'entre elles était originaire de ce pays.
En juillet, cinq personnes en situation irrégulière aux États-Unis et originaires de pays d'Asie ou des Caraïbes avaient aussi été expulsées vers l'Eswatini, petit pays d'Afrique australe, l'administration Trump ayant expliqué que leurs propres pays refusaient de les accueillir.
Le Rwanda est critiqué pour son bilan en matière de droits humains et fait face ces derniers mois à une pression croissante concernant son implication dans un conflit en République démocratique du Congo (RDC).
Le groupe armé M23 – qu'il soutient – a lancé une offensive éclair début 2025, lors de laquelle il s'est emparé de plusieurs villes stratégiques.
Kinshasa et Kigali ont signé en juin à Washington un accord de paix, dont les dispositions doivent encore être mises en œuvre.
Au sujet de l'accord migratoire entre Kigali et Londres, la Cour suprême britannique avait statué que l'envoi de migrants au Rwanda dans le cadre de cet accord serait illégal, car il « les exposerait à un risque réel de mauvais traitements ».