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Nationalité française : un tour de vis sécuritaire sur les critères de naturalisation
Dans une volonté affichée de renforcer le contrôle des accès à la nationalité française, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dévoilé ce lundi une série de mesures strictes à destination des préfets. Ces nouvelles orientations, exposées dans une circulaire rendue publique par les médias, visent à durcir les conditions de naturalisation pour les ressortissants étrangers.
Parmi les axes majeurs de cette réforme, le ministre insiste sur un renforcement des exigences en matière de respect des lois françaises, de maîtrise de la langue et de connaissance des valeurs républicaines. "Je demande aux préfets de rejeter les demandes des étrangers qui auraient été en situation irrégulière par le passé", affirme Bruno Retailleau, mettant en avant une tolérance zéro pour les parcours marqués par l’irrégularité administrative.
Dans cette même logique, deux nouveautés majeures feront leur apparition dans le processus de naturalisation : un relèvement du niveau requis pour l’examen de langue française, et la création, dès le 1er janvier 2026, d’un examen civique portant sur l’histoire de France et les principes républicains. Ces deux évaluations visent, selon le ministère, à garantir une meilleure intégration des futurs citoyens dans la société française.
Autre critère désormais central : l’autonomie économique. Les préfets devront s’assurer que les demandeurs disposent de ressources stables et suffisantes pour subvenir à leurs besoins sans recourir aux aides sociales. Cette mesure s’inscrit dans une politique plus globale de responsabilisation et de valorisation de l’insertion professionnelle.
En 2024, les acquisitions de la nationalité française – par décret ou par déclaration (mariage, ascendants, fratries) – ont connu une hausse significative, atteignant 66.745 cas, soit une augmentation de 8,3 % par rapport à l’année précédente. Une progression que le gouvernement entend encadrer davantage à l’avenir en privilégiant les profils les plus intégrés, sur les plans culturel, linguistique et économique.
Ces nouvelles directives s’inscrivent dans un contexte politique où la question de l’identité et de l’intégration prend une place de plus en plus centrale dans le débat public. Reste à voir comment ces orientations seront appliquées sur le terrain et quelles en seront les conséquences concrètes pour les candidats à la naturalisation.
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