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Nouvelle enquête ouverte contre le chef de l’opposition turque Özgür Özel
Le parquet d’Ankara a annoncé jeudi l’ouverture d’une nouvelle enquête visant Özgür Özel, chef du principal parti d’opposition turc, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate). Cette décision intervient au lendemain d’un rassemblement à Istanbul, au cours duquel Özel a vivement critiqué le procureur général de la ville, Akin Gürlek, l’accusant de « chercher à inventer des crimes » pour affaiblir l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan.
Selon l’agence de presse officielle Anadolu, l’enquête porte sur des accusations de « menace » et « insulte envers un fonctionnaire ». Une procédure similaire avait déjà été ouverte en juin par le parquet d’Istanbul contre le même dirigeant politique.
L’opposition turque accuse régulièrement Akin Gürlek, ancien vice-ministre de la Justice et nommé procureur d’Istanbul en octobre dernier, d’agir sous influence du pouvoir exécutif. Depuis sa prise de fonctions, plusieurs figures du CHP, dont le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu — incarcéré depuis mars — ont été visées par des poursuites judiciaires. Sur les 26 maires CHP d’arrondissements stambouliotes, 10 ont été arrêtés et emprisonnés, principalement pour des faits présumés de corruption, accusations rejetées par les intéressés.
Cette vague de procédures ne se limite pas à la métropole : des maires CHP d’autres grandes villes du pays ont également été arrêtés ces derniers mois, alimentant les critiques de l’opposition, qui y voit une stratégie systématique pour réduire son influence après son succès aux élections locales de 2024.
Pour Özgür Özel et sa formation, ces enquêtes répétées traduisent une volonté politique de restreindre l’espace démocratique et de fragiliser les contre-pouvoirs face à l’AKP, le parti du président Erdogan.