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Procès Bolsonaro : un verdict attendu dans une semaine sous haute tension
Accusé de tentative de coup d’État, l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro et sept de ses anciens proches collaborateurs comparaissent à partir de ce mardi 2 septembre devant la Cour suprême. Une première historique pour le pays, qui pourrait lui valoir jusqu’à 43 ans de prison.
Âgé de 70 ans, Bolsonaro est poursuivi pour avoir dirigé une « organisation criminelle » visant à assurer son maintien au pouvoir malgré sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva en 2022. Le parquet l’accuse d’avoir fomenté un projet putschiste incluant un état de siège et même un plan d’assassinat de Lula, de son vice-président Geraldo Alckmin et du juge Alexandre de Moraes, rapporteur du procès. Ce dernier, figure clivante, est lui-même la cible de sanctions américaines.
Assigné à résidence et déclaré inéligible jusqu’en 2030, Bolsonaro rejette toutes les accusations, dénonçant une « persécution politique ». Ses avocats ont confirmé qu’il ne sera pas présent aux audiences finales, prévues jusqu’au 12 septembre.
La procédure se déroule dans un climat explosif, marqué par les tensions entre Brasilia et Washington. Donald Trump, qui dénonce une « chasse aux sorcières » contre son allié, a décidé le 6 août d’imposer une surtaxe de 50 % sur une partie des exportations brésiliennes.
Brasilia a pris des mesures de sécurité exceptionnelles : drones, caméras thermiques et forte présence policière autour de la place des Trois-Pouvoirs, théâtre des émeutes du 8 janvier 2023 menées par des partisans bolsonaristes.
Le verdict, attendu d’ici au 12 septembre, sera rendu par cinq juges. En cas de condamnation, Bolsonaro pourrait être immédiatement incarcéré, même s’il conserve la possibilité de faire appel. Ses soutiens, convaincus qu’il est « condamné d’avance », misent désormais sur une éventuelle amnistie votée par le Parlement.
Cette affaire historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), pourrait rebattre les cartes politiques à droite. Elle profite déjà à Lula, qui entend briguer un nouveau mandat en 2026, fort d’une popularité renforcée par les tensions diplomatiques avec Washington.