- 20:00Mahmoud Abbas en Syrie : une visite historique après 16 ans d'absence
- 19:00Dongfeng Maroc livre son premier minibus électrique à Rabat et accélère la mobilité verte
- 18:32Carburants : une baisse timide à la pompe malgré la chute du pétrole sur les marchés mondiaux
- 18:00Sénégal : Des personnalités publiques dans le viseur de la justice pour détournement de fonds Covid-19
- 17:33Économie bleue : un souffle nouveau pour les coopératives de pêche maritime
- 17:00Le Maroc confirme son leadership régional en propriété intellectuelle
- 16:33L’ONEE amorce sa transformation institutionnelle avec McKinsey comme partenaire stratégique
- 16:00 Akdital étend son influence en Arabie saoudite avec deux partenariats stratégiques
- 15:30Kénitra : Annulation des passages souterrains après l'intervention ministérielle
Suivez-nous sur Facebook
Réforme des services de sécurité et propreté dans les hôpitaux publics
Dans le but d'améliorer l’accueil et la prise en charge des patients, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a lancé une réforme majeure des services de sécurité et de propreté dans les hôpitaux publics. Cette réorganisation repose sur une refonte des cahiers des charges des appels d’offres, visant à établir des critères plus rigoureux pour les prestataires tout en garantissant une meilleure reconnaissance des agents responsables de ces missions essentielles.
Des évaluations internes ont mis en lumière que les pratiques antérieures ne permettaient pas d’atteindre l'efficacité attendue. En effet, la précarité salariale et le manque de formation figuraient parmi les failles majeures nuisant à la qualité des services. Face à cette situation, plutôt que de résilier les contrats existants, le ministère a choisi une approche fondée sur une gestion optimale des ressources publiques et une gouvernance améliorée.
L’un des points centraux de cette réforme concerne la revalorisation des conditions salariales des agents de sécurité et du personnel d’entretien, souvent rémunérés à moins de 1.000 dirhams par mois. Le nouveau cahier des charges stipule désormais que les prestataires devront garantir un salaire minimum légal de 3.200 dirhams, une mesure destinée à lutter contre la précarité et à améliorer la qualité des services.
Afin de veiller au respect de ces nouvelles exigences, des mécanismes de suivi et de contrôle rigoureux seront mis en place. Des sanctions pourront être appliquées aux prestataires en cas de non-respect des clauses du contrat de prestation de services (CPS), afin d'éviter toute dérive et de garantir des services de qualité.
Les appels d’offres pour ces services seront organisés à l’échelle nationale. Cependant, chaque direction régionale conservera la liberté de sélectionner ses prestataires en fonction des besoins spécifiques de ses hôpitaux, assurant ainsi une plus grande flexibilité dans la gestion locale des établissements de santé.
Cette réforme marque un tournant important dans la gestion des services essentiels à la qualité de l'hôpital public, avec l'objectif d'assurer une prise en charge optimale des patients dans des conditions de travail dignes pour le personnel.
Commentaires (0)