-
17:11
-
16:48
-
16:33
-
16:30
-
16:18
-
16:12
-
16:11
-
16:06
-
16:04
-
15:46
-
15:37
-
15:30
-
15:06
-
15:05
-
14:56
-
14:46
-
14:38
-
14:35
-
14:22
-
14:15
-
14:00
-
13:46
-
13:43
-
13:35
-
13:00
-
12:45
-
12:34
-
12:04
-
12:00
-
11:46
-
11:46
-
11:26
-
11:15
-
11:00
-
10:45
-
10:34
-
10:30
-
10:01
-
10:00
-
09:45
-
09:34
-
09:20
-
09:15
-
09:00
-
08:59
-
08:37
-
08:17
-
08:12
-
08:00
-
07:30
-
07:28
-
07:20
-
07:10
-
22:02
-
21:47
-
21:36
-
21:11
-
20:44
-
20:29
-
20:00
-
19:36
-
19:14
-
19:00
-
18:47
-
18:26
-
18:19
-
18:11
-
18:03
-
18:00
-
17:58
-
17:41
-
17:30
-
17:24
Sous-Rubrique
Suivez-nous sur Facebook
Révolte à Madagascar : le président Rajoelina quitte le pays sous protection française
Le président malgache Andry Rajoelina a été exfiltré dimanche de Madagascar vers La Réunion, selon plusieurs sources relayées par Radio France Internationale (RFI), alors que le pays est secoué par une vague de manifestations d’ampleur historique désormais soutenues par une partie de l’armée.
D’après les premières informations, le chef de l’État, dont la disparition inquiétait depuis vendredi, aurait été évacué par hélicoptère vers l’île Sainte-Marie, avant d’être acheminé par avion militaire français de type CASA vers La Réunion, puis vers une destination encore inconnue.
Selon RFI, cette opération d’évacuation aurait été rendue possible à la suite d’un accord entre Emmanuel Macron et Andry Rajoelina, le président français souhaitant favoriser une transition pacifique et éviter tout embrasement militaire à Madagascar. Paris aurait néanmoins écarté toute intervention directe, insistant sur le caractère humanitaire et diplomatique de l’exfiltration.
Alors que la page officielle de la présidence malgache a affirmé que le président prononcerait un discours « au peuple malgache à 19h », son sort et sa localisation exacte demeurent entourés d’un flou politique et sécuritaire.
La situation à Madagascar s’est brutalement dégradée depuis la fin du mois de septembre. Des milliers de manifestants descendent quotidiennement dans les rues d’Antananarivo et d’autres grandes villes pour protester contre les coupures d’eau et d’électricité, la hausse des prix et la corruption du pouvoir. Le mouvement, d’abord populaire, a pris une tournure insurrectionnelle le 11 octobre, lorsque une partie de l’armée a rejoint les manifestants, précipitant la chute du régime.
Cette crise marque un tournant pour Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir une première fois à la suite d’un coup d’État en 2009, avant de revenir à la tête du pays par les urnes en 2018. Son départ précipité symbolise la fin d’un cycle de pouvoir controversé, marqué par des difficultés économiques, des accusations de dérive autoritaire et un mécontentement social croissant.
La communauté internationale, dont l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), appelle désormais au calme et à la restauration d’un dialogue politique pour éviter une nouvelle phase d’instabilité sur la Grande Île.
Pendant ce temps, les manifestations se poursuivent à Antananarivo, où plusieurs sources locales font état de tensions persistantes et d’affrontements sporadiques entre manifestants et forces de l’ordre.