- 18:30Sherine Abdel Wahab signe son grand retour au Maroc pour Mawazine 2025
- 17:30Ben Seghir ciblé par Naples
- 16:45Maroc-Tunisie : Regragui salue un banc de touche désormais décisif
- 16:20Acide nitrique : le Maroc en tête des importations en 2024 au sein de la région MENA
- 15:30Face aux quotas européens, l’Ukraine redessine sa carte des exportations céréalières
- 14:00Rabat accueille la 9e conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique
- 13:301,5 milliard de dirhams pour Site sur le projet ferroviaire Kénitra–Marrakech
- 12:30Impact Fund Denmark : Le fonds danois renforce ses investissements au Maroc
- 11:30Sahara marocain : l’autonomie soutenue à Barcelone
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des prix des fraises au Maroc
Les prix des fraises connaissent une flambée significative sur les marchés marocains, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement, le coût du kilo varie entre 16 et 20 dirhams, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cette situation a provoqué un mécontentement chez de nombreux ménages, particulièrement à l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en fruits frais connaît traditionnellement un pic.
Un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix n’est pas liée à un manque d’approvisionnement, puisque l’offre dépasse actuellement la demande. Il a précisé que les fraises resteront disponibles jusqu’en avril prochain, assurant que la production couvrira largement les besoins des Marocains pendant le mois sacré.
La principale cause de cette augmentation réside dans les conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse qui affecte la province de Larache et ses environs, des régions clés pour la culture des fruits rouges au Maroc. Cette situation a eu un impact direct sur les coûts de production, notamment en ce qui concerne l’irrigation, un facteur essentiel pour ce type de culture.
Malgré cette hausse, les professionnels du secteur se veulent rassurants. Selon les prévisions, une baisse des prix pourrait intervenir dans les prochaines semaines, coïncidant avec l’arrivée du Ramadan. Cette tendance à la baisse serait favorisée par l’augmentation progressive de la production à mesure que la saison avance, ainsi que par des conditions climatiques plus clémentes.
Face à la grogne des consommateurs, certains experts appellent à des mesures de soutien pour les producteurs, afin de limiter les effets des aléas climatiques sur les prix des produits de première nécessité. En attendant, la prudence est de mise pour les acheteurs, qui espèrent un retour à la normale des prix dans un contexte économique déjà marqué par la hausse du coût de la vie.
Commentaires (0)