- 09:06Sécurité sanitaire : l’ONSSA muscle son dispositif en 2024
- 09:00La Chambre des conseillers adopte le projet de réforme du Code de procédure pénale
- 08:47Voie express Fès–Taounate : lancement de la 3ᵉ tranche
- 08:46Un Bosnien arrêté en Allemagne pour suspicion de financement d’un projet d’attentat islamiste
- 08:30Rabat accueille un exercice OTAN sur la coopération civilo-militaire
- 08:27L’ANCFCC boucle 2024 sur des performances record
- 08:20Le réchauffement climatique a intensifié la dernière canicule en Europe de 4 °C
- 08:17« N3icho la Liga Loca ! » : quand une marque marocaine capte l’émotion d’un pays
- 08:00Francophonie parlementaire : Le Maroc au cœur des débats à Paris
Suivez-nous sur Facebook
Blanchiment d’argent : deux sociétés visées à Casablanca
À Casablanca, deux sociétés de location de voitures font l’objet d’une enquête approfondie de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) pour soupçons de blanchiment d’argent. L’alerte a été donnée après des signalements évoquant des flux financiers d’origine douteuse, circulant via des contrats de location longue durée.
Les premières investigations ont révélé l’utilisation de sociétés-écrans et des mouvements bancaires mensuels appuyés par des documents comptables, jugés suspects par les autorités. Les gérants, sans expérience commerciale, ont attiré l’attention, notamment l’un d’eux âgé de seulement 25 ans.
En collaboration avec la Direction générale des impôts, l’ANRF a relevé d’importantes anomalies fiscales, notamment des charges d’entretien de véhicules surestimées par rapport aux flottes réellement détenues.
L’enquête a aussi mis en évidence des liens entre les dirigeants et des Marocains résidant en France et en Belgique, possédant des investissements dans des secteurs variés à Casablanca et Marrakech. Ces relations renforcent les soupçons d’un réseau international de blanchiment.
En 2023, l’ANRF a transmis 71 dossiers à la justice, en hausse de plus de 30 % par rapport à 2022. Une grande partie concerne la falsification de documents, la fraude et le blanchiment lié aux cryptomonnaies et aux paris en ligne.
Le cas des deux sociétés casablancaises illustre une nouvelle fois les méthodes utilisées pour maquiller des fonds illégaux derrière des activités en apparence légales, et souligne l’enjeu du renforcement des contrôles financiers au Maroc.