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Les médecins du secteur public lancent un mouvement de grève contre l’accord gouvernemental
Les médecins du secteur public n’entendent pas lâcher prise. Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) a annoncé dans un communiqué un programme de manifestations visant à contester l’accord signé le 23 juillet dernier avec le gouvernement. En réponse à cet accord, jugé insuffisant et préjudiciable à leurs conditions de travail, les médecins prévoient une série de grèves et de mesures de contestation qui devraient s’étendre sur plusieurs semaines.
Le programme de protestation commence par une grève nationale, prévue les 19, 20 et 21 novembre, qui concernera toutes les institutions de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Ensuite, le syndicat a déclaré une « semaine de colère » du 25 novembre au 1er décembre. Pendant cette période, les médecins suspendront toutes les consultations dans les centres de diagnostic, accentuant ainsi leur pression sur le gouvernement. Enfin, une autre grève nationale est programmée pour les 4 et 5 décembre prochains.
Outre ces grèves, les médecins du secteur public ont annoncé d’autres formes de contestation. Parmi celles-ci, la cessation de la délivrance des certificats médicaux, à l'exception des arrêts maladie indispensables pour les traitements. Ils refusent également de participer aux campagnes chirurgicales et médicales qu'ils estiment non conformes aux normes de sécurité. Le SIMSP dénonce également des programmes gouvernementaux jugés insuffisants pour assurer des conditions médicales et de travail adéquates.
Dans son communiqué, le syndicat souligne que l’accord signé en juillet dernier avec le gouvernement a exacerbé les problèmes déjà existants dans le secteur de la santé publique, et autorisé l’annulation de certains acquis historiques des médecins. Selon le SIMSP, cet accord ne répond pas aux attentes légitimes des professionnels de santé, et ne garantit pas les conditions nécessaires à un service public de qualité pour la population.
Ce mouvement de grève intervient dans un contexte où les médecins du public réclament depuis plusieurs années une meilleure reconnaissance de leur travail, de meilleures conditions de travail, et des réformes substantielles du secteur de la santé.
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