- 08:05Pays-Bas : la coalition gouvernementale résiste à la démission d’une secrétaire d’état marocaine
- 08:01Casablanca à l’heure de la Coupe du Monde 2030 : Une métropole en pleine transformation
- 07:54Éliminatoires CAN 2025 : le Maroc écrase le Gabon 5-1 avec un doublé de Brahim Diaz
- 07:37La FRMF lance sa boutique en ligne officielle pour les fans des Lions de L’Atlas
- 07:29La polémique sur les entrées payantes à la mosquée Hassan II : Ce qu’il faut savoir
- 07:23VIH au Maroc : Des progrès notables, mais des défis persistent
- 07:18Le Maroc stagne à la 76e position mondiale en maîtrise de l’Anglais
- 07:15Ilias Akhomach opéré avec succès après sa blessure
- 21:00Démantèlement d'un réseau criminel de trafic de drogue à l'aéroport d'Al-Jawf en Arabie Saoudite
Suivez-nous sur Facebook
Afrique du Sud : Crise sécuritaire et meurtres non élucidés
L'Afrique du Sud se distingue tristement par l'un des taux de criminalité les plus élevés au monde, avec près de 84 meurtres par jour entre octobre et décembre 2023, selon les données officielles.
Une réalité alarmante est que près de deux tiers des meurtres commis dans le pays restent non élucidés, faute de preuves ou d'indices suffisants. Ces chiffres, rendus publics dimanche, révèlent que la police sud-africaine a classé sans suite plus de 76 000 affaires de meurtre parmi les quelque 115 000 recensées entre 2018-2019 et décembre 2023. Ces données ont été communiquées par le parti de l'Alliance démocratique (DA, centre libéral).
Lisa Schickerling, parlementaire du DA, a qualifié ce chiffre d'« étonnamment élevé », l'attribuant en partie au manque d'inspecteurs suffisamment formés, un problème exacerbée par un sous-financement chronique. « La charge de travail des inspecteurs est incroyablement lourde. La plupart gèrent entre 350 et 500 dossiers chacun », a-t-elle expliqué à l'AFP, soulignant la pression immense pesant sur les forces de l'ordre.
En outre, plus de 61 000 affaires de viols et 9 000 enlèvements ont également été classées sans suite durant la même période. Ces chiffres, obtenus par le DA auprès du ministre de la Police suite à une requête parlementaire, illustrent l'ampleur de la crise sécuritaire en Afrique du Sud. « C'est une situation déplorable qui nécessite une intervention urgente », a déclaré Lisa Schickerling, appelant à des réformes immédiates.
Le DA, longtemps le principal parti d'opposition, fait désormais partie d'une large coalition gouvernementale dirigée par le Congrès national africain (ANC), cherchant à résoudre cette crise qui gangrène le pays.