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Le Maroc renforce ses importations de blé russe en décembre
Le Maroc a sensiblement renforcé ses achats de blé en provenance de la Fédération de Russie durant les vingt premiers jours de décembre, confirmant une reprise marquée des flux commerciaux entre les deux pays. D’après les données de l’Union russe des céréales (URC), les livraisons de blé russe vers le royaume ont été multipliées par 2,7 par rapport à la même période de l’année précédente, dans un contexte de hausse globale des exportations céréalières de Moscou.
Entre le 1er et le 20 décembre, la Russie a exporté près de 3,389 millions de tonnes de céréales majeures, soit une progression de 14 % en glissement annuel. Cette dynamique a profité à plusieurs marchés africains, au premier rang desquels figure désormais le Maroc, redevenu l’un des débouchés les plus actifs pour le blé russe sur le continent.
Un regain porté par la seconde décade de décembre
Cette accélération des échanges s’explique en grande partie par un net redressement des expéditions russes au cours de la deuxième décade de décembre. Après un début de mois marqué par un recul de plus de 25 %, les volumes exportés ont fortement rebondi, atteignant près de 1,927 million de tonnes sur la période, soit presque le double de l’an dernier. Les exportations de blé ont suivi la même tendance, dépassant 1,6 million de tonnes sur la seconde décade et affichant une croissance particulièrement soutenue.
Sur l’ensemble des deux premières décades du mois, les ventes extérieures de blé russe ont progressé de 18,5 %, frôlant les 3,1 millions de tonnes. Une part croissante de ces volumes a été destinée aux marchés africains, illustrant le repositionnement stratégique de la Russie sur ces destinations, dont le Maroc est devenu un acteur clé.
Des prix sous surveillance
Sur le plan tarifaire, les cours du blé russe se sont établis autour de 228 dollars la tonne, base FOB Novorossiïsk. Cette stabilité intervient dans un contexte de concurrence accrue, notamment avec le blé français, dont les prix ont récemment reculé à des niveaux comparables. Parallèlement, les prix à la production en Russie ont poursuivi leur repli, le blé de quatrième classe enregistrant une baisse notable tant en roubles qu’en équivalent dollar.
Selon les estimations de l’URC, les exportations céréalières russes pourraient atteindre environ 5,2 millions de tonnes sur l’ensemble du mois de décembre, dont près de 4,7 millions de tonnes de blé. Dans ce volume, le Maroc s’impose comme l’un des principaux acheteurs africains, confirmant l’importance stratégique de ses approvisionnements en céréales sur les marchés internationaux.