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Crise céréalière : l'Afrique face à la réduction des exportations russes
La récente annonce de la Russie de réduire ses exportations de céréales, en particulier de blé, pour la campagne 2024/25, a jeté une ombre sur la sécurité alimentaire de nombreux pays africains. Selon une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 15 pays africains sont particulièrement exposés à cette crise, affichant une dépendance supérieure à 70 % vis-à-vis des importations céréalières. Cette situation pourrait entraîner des hausses de prix qui pèseront lourdement sur les économies locales et exacerber les problèmes alimentaires déjà présents dans plusieurs régions.
Parmi les pays les plus vulnérables, Djibouti et la Libye se distinguent par une dépendance totale aux importations, sans aucune production locale de céréales. La baisse attendue des exportations russes, couplée à une offre mondiale déjà tendue, va forcer ces nations à chercher d’autres sources d’approvisionnement, ce qui pourrait se traduire par une envolée des prix et des difficultés d'approvisionnement pour leurs populations.
La crise s'ajoute à des défis économiques existants, avec un impact direct sur la balance commerciale de ces pays et leurs réserves de change, souvent déjà fragiles. Si des pays comme l'Argentine et le Brésil cherchent à combler partiellement le vide laissé par la Russie, les ajustements ne seront peut-être pas suffisants pour répondre à la demande croissante de céréales, en particulier dans des pays aussi densément peuplés que le Nigéria.
En conséquence, cette situation met en lumière la nécessité de renforcer la résilience alimentaire en Afrique, en développant des solutions agricoles locales et en diversifiant les sources d’approvisionnement pour réduire la dépendance aux importations, notamment en période de crise.