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Donald Trump dénonce une “supercherie politique” autour de l’affaire Epstein
Le président américain Donald Trump a vivement réagi vendredi sur son réseau Truth Social, accusant ses adversaires démocrates de raviver artificiellement le scandale Jeffrey Epstein pour nuire à son image à l’approche de la campagne présidentielle.
Dans un message virulent, Trump a dénoncé ce qu’il qualifie de « supercherie Epstein », estimant que cette affaire, liée au financier américain condamné pour crimes sexuels, est instrumentalisée à des fins politiques.
« Jeffrey Epstein était un démocrate. Il est le problème des démocrates, pas celui des républicains », a-t-il écrit.
Le chef de l’État américain a également attaqué une partie de son propre camp, déclarant que « quelques républicains faibles sont tombés dans les griffes des démocrates parce qu’ils sont ramollis et idiots ».
Cette déclaration survient alors que les liens passés entre Trump et Epstein refont surface dans les médias américains. Des clichés et témoignages évoquant leurs rencontres dans les années 1990 et 2000 nourrissent à nouveau les spéculations, bien que Trump ait toujours nié tout lien compromettant avec le financier, retrouvé mort en prison en 2019 dans des circonstances controversées.
Cette polémique intervient dans un contexte politique tendu, à l’heure où le président américain fait face à plusieurs enquêtes et à une campagne électorale explosive. Ses partisans dénoncent une « stratégie de diversion » visant à détourner l’attention des difficultés internes du camp démocrate, tandis que ses détracteurs y voient une nouvelle tentative d’esquiver les zones d’ombre entourant certaines de ses fréquentations passées.
Le dossier Epstein continue ainsi de hanter la scène politique américaine, plus de six ans après la disparition du financier. L’affaire, qui implique des personnalités influentes du monde économique et politique, reste une plaie ouverte dans l’opinion publique, alimentant théories du complot et spéculations autour d’un vaste réseau d’influence et de corruption.
Si la Maison-Blanche n’a pas encore commenté les propos du président, plusieurs observateurs estiment que cette sortie musclée vise à mobiliser sa base électorale en jouant sur le thème désormais récurrent de la « chasse aux sorcières » orchestrée contre lui.
