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Émeutes à Torre Pacheco : dix interpellations après des violences anti-immigrés
Après l’agression d’un retraité espagnol à Torre Pacheco, des violences ciblant la communauté nord-africaine ont éclaté ce week-end. Dix personnes ont été arrêtées, tandis que les autorités dénoncent l’influence de groupes d’extrême droite venus de l’extérieur.
Dix personnes ont été interpellées depuis vendredi à Torre Pacheco, dans le sud-est de l’Espagne, à la suite d’émeutes à caractère xénophobe déclenchées après l’agression d’un retraité de 68 ans. Trois de ces arrestations sont liées directement à cette agression, survenue mercredi dernier, selon la déléguée du gouvernement dans la région de Murcie, Mariola Guevara.
Deux des suspects présumés, d’origine nord-africaine, ne résident pas à Torre Pacheco. Le troisième a été arrêté au Pays basque alors qu’il tentait de rejoindre la France. Les sept autres interpellés – un citoyen marocain et six Espagnols – sont poursuivis pour troubles à l’ordre public, incitation à la haine et violences volontaires, après leur participation aux affrontements qui ont secoué la ville ce week-end.
D’après les autorités, près de 80 personnes impliquées ont été identifiées, dont la majorité ne seraient pas originaires de la ville. Plusieurs mouvements d’extrême droite, notamment le groupe « Deport them now », ont été pointés du doigt pour leur implication dans les violences.
L’agression du retraité, filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux, a provoqué un regain de tensions, malgré un important dispositif sécuritaire. Le maire Pedro Ángel Roca a assuré que la situation était désormais sous contrôle, tout en appelant à une présence policière renforcée et à l’interdiction de rassemblements de groupes extrémistes.
Selon lui, 30 % des habitants de Torre Pacheco sont des immigrés, en majorité marocains, installés depuis plus de 20 ans et employés dans le secteur agricole.
L’Association marocaine pour l’intégration des immigrés a condamné les violences et exigé des garanties de protection pour les personnes visées.
Aya El Kerf