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États-Unis : Washington évoque une reprise « responsable » des essais nucléaires
Les propos du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, ont ravivé vendredi les inquiétudes internationales autour du retour potentiel des essais nucléaires. Depuis Kuala Lumpur, où il rencontrait son homologue chinois Dong Jun, le responsable américain a défendu la position du président Donald Trump, affirmant qu’une reprise des tests pourrait être considérée comme une démarche « responsable » pour garantir la crédibilité de la dissuasion nucléaire des États-Unis.
Hegseth a déclaré que le président « a été clair » sur la nécessité de maintenir une force de dissuasion opérationnelle face aux évolutions stratégiques mondiales. Selon lui, « reprendre les tests est une manière très responsable » de préserver cet équilibre, sans toutefois apporter de précisions sur la nature des essais envisagés, qu’il s’agisse de simulations avancées ou d’explosions réelles.
Cette prise de position intervient dans un contexte où les relations internationales autour des armements stratégiques sont particulièrement tendues. Plusieurs puissances, notamment la Chine et la Russie, modernisent leurs arsenaux, tandis que les traités de contrôle des armements signés depuis la fin de la guerre froide se sont progressivement affaiblis.
L’annonce américaine a suscité de vives réactions au sein de la communauté internationale. De nombreuses organisations dénoncent un risque d’« escalade inutile » qui pourrait fragiliser les efforts mondiaux en faveur de la non-prolifération nucléaire. Des pays alliés des États-Unis ont également exprimé leur préoccupation quant aux conséquences d’une telle initiative sur la stabilité stratégique mondiale.
Alors que Washington assure qu’il s’agit d’une mesure visant à répondre à un contexte géopolitique en mutation, plusieurs observateurs rappellent que les États-Unis n’ont pas conduit d’essais nucléaires réels depuis 1992, s’appuyant depuis sur des simulations informatiques avancées. La question reste désormais de savoir si l’administration américaine compte franchir un seuil inédit depuis plusieurs décennies.
Dans un climat où la méfiance stratégique s’accroît entre grandes puissances, la perspective d’une reprise des essais apparaît comme un tournant potentiellement majeur dans la politique nucléaire mondiale.