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Fès : un psychiatre arrêté pour viols présumés sur patientes sous sédation

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Fès : un psychiatre arrêté pour viols présumés sur patientes sous sédation
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Une onde de choc dans le monde médical à Fès : un psychiatre réputé est au cœur d’un scandale judiciaire d’une rare gravité. L’homme est accusé d’avoir abusé sexuellement de plusieurs patientes sous sédation, filmant ses actes à leur insu.

L’affaire a éclaté après une plainte inattendue : celle de l’épouse du médecin, déposée auprès du parquet pour adultère. Elle aurait découvert dans le téléphone de son mari des enregistrements vidéo et des images compromettantes, dévoilant des rapports sexuels dans son cabinet médical et d’autres lieux. Ces éléments accablants ont aussitôt été transmis aux autorités.

La Brigade régionale de la police judiciaire de Fès a été saisie en urgence, sous instruction du procureur général du roi près la Cour d’appel. Une perquisition du cabinet du psychiatre, spécialisé en santé mentale et traitement des addictions, a permis de saisir du matériel numérique et d’ouvrir une enquête approfondie.

Les premiers résultats de l’enquête dressent un tableau glaçant : l’homme aurait profité de la vulnérabilité mentale de certaines patientes pour les droguer à leur insu, entretenir des relations sexuelles forcées, puis les filmer. Certaines victimes présumées seraient des femmes en situation de dépendance, ce qui aggrave la portée des accusations.

Selon des sources proches du dossier, les preuves matérielles – notamment les vidéos saisies – ont permis d’identifier plusieurs femmes. Les enquêteurs estiment que le nombre de victimes pourrait s’alourdir au fil de l’enquête, à mesure que d'autres femmes reconnaissent les faits ou sont identifiées.

Les chefs d’inculpation envisagés sont particulièrement lourds : viols aggravés, traite d’êtres humains, exploitation sexuelle de personnes vulnérables, usage de substances illicites, en plus de l’adultère initialement dénoncé.

Ce drame soulève des questions éthiques et juridiques majeures quant au devoir de protection des patients dans les structures médicales privées. Il met également en lumière la nécessité d’un renforcement des mécanismes de contrôle sur les professionnels de la santé mentale.

Le psychiatre a été déféré devant le parquet, où il devra répondre de ces accusations dans les jours à venir. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire aussi sordide que choquante.

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