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Guerre : l’Iran en consultations cruciales à Moscou
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, est arrivé dimanche soir à Moscou pour entamer des consultations qualifiées « d’une grande importance » avec le président russe Vladimir Poutine et d’autres hauts responsables russes. Ce déplacement intervient dans un contexte de tensions exacerbées suite à des frappes américaines sur des sites nucléaires en Iran.
Depuis la capitale russe, Araghchi a souligné que cette rencontre s’inscrit dans une « nouvelle situation dangereuse », mettant en avant le rôle clé des discussions avec la Russie face à « l’agression militaire des États-Unis et du régime sioniste contre l’Iran ». Ces frappes, vivement condamnées par Moscou, ont été qualifiées d’« irresponsables » par le Kremlin, qui considère l’Iran comme un allié stratégique majeur au Moyen-Orient.
Dès le début des hostilités, le président russe Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à jouer un rôle de médiateur afin d’éviter une escalade du conflit. Toutefois, cette proposition a suscité la méfiance de l’Union européenne, qui doute de l’impartialité de la Russie dans ce dossier. Poutine lui-même a récemment nuancé sa proposition, affirmant ne présenter que des « idées » pour un règlement pacifique.
La complexité des relations russo-iraniennes s’inscrit dans un paysage géopolitique mouvant. Si Moscou maintient historiquement des liens avec Israël, ces derniers ont été fragilisés par la guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien. À l’inverse, la Russie a renforcé ses liens avec Téhéran, notamment par un traité de partenariat stratégique signé en janvier, incluant une coopération militaire accrue, sans toutefois aller jusqu’à un engagement de défense mutuelle.
Ces consultations à Moscou illustrent ainsi la volonté de l’Iran de consolider ses alliances face aux pressions internationales, tout en cherchant à influencer le cours d’un conflit qui pourrait déstabiliser davantage une région déjà marquée par l’instabilité.