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L’Algérie à l’épreuve de la mobilisation annoncée du mouvement «GenZ213»
L’Algérie se prépare à une journée sous tension. Ce vendredi 3 octobre 2025, le mouvement émergent baptisé «GenZ213» appelle à une mobilisation nationale, avec des rassemblements prévus dans plusieurs grandes villes, dont Alger, Constantine, Oran, Tizi Ouzou et Béjaïa. Une initiative qui place la jeunesse au centre du débat public et révèle un malaise social de plus en plus palpable.
À l’origine de cet appel, une conjoncture économique difficile : hausse continue des prix, recul du pouvoir d’achat et chômage persistant, particulièrement chez les jeunes diplômés. Pour beaucoup, l’horizon apparaît bouché, et l’espace numérique est devenu le principal canal d’expression d’un désenchantement qui s’étend à de larges franges de la population.
La scène politique traverse elle aussi une zone de turbulence. La récente fuite à l’étranger du général Nasser El-Djinn a ravivé les spéculations sur des luttes d’influence au sommet de l’appareil sécuritaire. Ce climat de fragilité renforce la méfiance d’une partie des citoyens envers les institutions.
Face à ces appels, les autorités privilégient un discours de fermeté. L’agence officielle APS a évoqué de supposées «ingérences extérieures», pointant le Maroc comme instigateur présumé d’une stratégie de déstabilisation. Cette rhétorique, déjà utilisée par le passé, traduit selon plusieurs analystes la nervosité d’un pouvoir qui redoute l’ampleur d’une mobilisation échappant aux schémas traditionnels de contrôle.
Sur les réseaux sociaux, les slogans circulent à grande vitesse : «Liberté pour l’Algérie», «Justice sociale maintenant». Des mots d’ordre simples, mais porteurs d’un désir d’avenir et d’une revendication de dignité. Contrairement aux générations précédentes, la jeunesse algérienne issue de GenZ maîtrise les codes numériques, déjoue la censure et se mobilise en dehors des cadres partisans classiques.
À l’approche du 3 octobre, l’incertitude domine. Un recours massif à la répression risquerait d’attiser les tensions et d’élargir le fossé entre la société et ses dirigeants. À l’inverse, une ouverture au dialogue pourrait marquer une rupture avec les pratiques établies, mais reste improbable au regard de la culture politique dominante. Quoi qu’il en soit, la journée de vendredi pourrait constituer un tournant pour le pays, révélant l’ampleur d’un mouvement qui cherche encore ses contours, mais dont l’impact symbolique est déjà indéniable.