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L’Iran confirme la mort du général Ali Shadmani
L’armée iranienne a confirmé mercredi 25 juin la mort du général Ali Shadmani, haut commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, affilié aux Gardiens de la révolution islamique. Il avait été gravement blessé lors d’une frappe israélienne ciblée le 17 juin, avant de succomber à ses blessures cette semaine.
« Le général Ali Shadmani a rejoint les rangs des martyrs et est décédé des suites de graves blessures subies lors du bombardement mené par le régime sioniste agresseur », a annoncé le commandement iranien dans un communiqué relayé par l’agence officielle Irna.
La mort de Shadmani avait déjà été évoquée par l’armée israélienne dès le 17 juin, qui le qualifiait alors de plus haut gradé tué depuis le début des hostilités et de proche collaborateur du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Selon Tel-Aviv, il aurait été atteint dans une frappe nocturne ciblant un centre de commandement au cœur de Téhéran.
Cette disparition intervient à peine quatre jours après sa nomination officielle, le 13 juin, pour succéder au général Gholam Ali Rashid, lui-même tué lors des premières vagues de bombardements israéliens dans le cadre d’un conflit éclair de 12 jours qui a opposé Israël à l’Iran et ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah et les factions armées à Gaza.
Des funérailles nationales auront lieu samedi à Téhéran en hommage à Ali Shadmani ainsi qu’aux autres hauts responsables militaires et scientifiques tués dans ce conflit. Ces cérémonies marqueront un moment symbolique pour la République islamique, qui voit dans ces pertes une tentative d'affaiblissement stratégique de ses structures de commandement.
La mort du général intervient alors qu’un cessez-le-feu, négocié par le président américain Donald Trump, est entré en vigueur mardi. Cet accord met officiellement fin à une escalade militaire sans précédent entre les deux puissances ennemies, qui a fait des dizaines de morts, tant parmi les militaires que les civils dans plusieurs pays de la région.
La disparition d’Ali Shadmani pourrait toutefois raviver les tensions internes au sein de l’appareil sécuritaire iranien, déjà fragilisé par la perte de plusieurs figures clés. Le régime iranien a promis de poursuivre la résistance et de renforcer ses capacités de dissuasion, malgré les appels au calme lancés par plusieurs capitales régionales et internationales.