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La Syrie en transition : Ahmad Al-Chareh annonce le contrôle étatique des armes
Ahmad Al-Chareh, le nouveau dirigeant de la Syrie, a déclaré dimanche que toutes les armes du pays seront placées sous le contrôle de l’État. Cette annonce a été faite lors de la visite à Damas du ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui a plaidé pour la levée des sanctions internationales imposées à la Syrie.
Dans une conférence de presse conjointe, Ahmad Al-Chareh a affirmé : « Nous ne permettrons absolument pas que des armes échappent au contrôle de l’État, qu’elles proviennent des factions révolutionnaires ou des zones contrôlées par les FDS (Forces démocratiques syriennes) ». Il a ajouté que des consultations avec les responsables militaires et de la défense étaient en cours pour restructurer les forces armées. Une fois ce processus finalisé, les factions armées commenceront à se dissoudre et à intégrer l’armée nationale.
Un Message D'unité Nationale
Ahmad Al-Chareh a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et la coexistence au sein du pays. « La Syrie est un pays pour tous, où nous pouvons coexister ensemble. Nous nous efforçons de protéger les confessions et les minorités contre tout conflit interne et contre les acteurs extérieurs qui tentent de semer la discorde », a-t-il déclaré.
Cette approche vise à stabiliser un pays marqué par plus d’une décennie de guerre civile. La chute du régime de Bachar Al-Assad, survenue début décembre, a ouvert la voie à un nouvel ordre politique en Syrie, mais les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne la réintégration des groupes armés et la reconstruction nationale.
Soutien Turc Et Contexte International
La Turquie, principal allié du nouveau régime syrien, soutient fermement cette transition. Ankara considère les FDS, soutenues par les États-Unis, comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elle qualifie de groupe terroriste. Hakan Fidan a affirmé que le président américain Donald Trump devait reconnaître la nécessité de cesser de soutenir les forces kurdes pour préserver les relations stratégiques entre Washington et Ankara.
Le ministre turc a également insisté sur l’importance de lever rapidement les sanctions économiques contre la Syrie, affirmant : « La communauté internationale doit être mobilisée pour permettre à la Syrie de se reconstruire et pour faciliter le retour des personnes déplacées. »
Une Transition Sous Surveillance
La chute de Bachar Al-Assad a été qualifiée de « victoire des Syriens » par Ahmad Al-Chareh, mais la transition reste sous étroite observation internationale. Si le soutien turc est un pilier essentiel pour le nouveau gouvernement, la situation en Syrie demeure fragile, avec des tensions internes et des jeux d’influence externes complexes.
Avec cette déclaration, Ahmad Al-Chareh marque une étape importante dans la refonte des institutions syriennes, promettant de recentrer le pouvoir sur l’État tout en tentant de réconcilier une nation divisée. Reste à voir si ces promesses pourront être réalisées dans un contexte marqué par des intérêts régionaux et internationaux souvent conflictuels.
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