- 08:30Mohamed Maliki en Inde : « Le Maroc et l’Inde avancent vers un partenariat stratégique global »
- 08:20Netanyahu prêt à une trêve sous conditions
- 08:08Macron et Starmer plaident pour la reconnaissance de l'État de Palestine
- 08:03Donald Trump menace d'imposer une surtaxe sur les produits des pays non notifiés de droits de douane
- 08:00Naissance de l’American International Institute à Fès
- 07:34Le Maroc interdit le transport de passagers par les triporteurs pour renforcer la sécurité routière
- 07:30Le Maroc renforce son rôle de leader digital africain en accueillant une délégation du CAITA
- 07:25Maroc : Une croissance soutenue par les services et l’extractif au T2-2025
- 07:12La CAF examine les comportements controversés de l'Algérie lors de la CAN féminine 2024
Suivez-nous sur Facebook
Le RNI propose une loi contre le gaspillage alimentaire
Le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) a récemment présenté une proposition de loi pour lutter contre le gaspillage alimentaire, avec des sanctions à l’appui.
Selon l’exposé des motifs, en 2022, les familles marocaines ont jeté plus de 4,2 millions de tonnes de nourriture, contre 3,3 millions de tonnes en 2021, ce qui représente une augmentation d’environ un million de tonnes. Ces chiffres proviennent du rapport 2024 du Programme des Nations Unies pour l'environnement, qui révèle qu'un Marocain a gaspillé en moyenne 113 kilogrammes de nourriture en 2022, dépassant largement les 91 kilogrammes de 2021. Ce gaspillage impacte l'économie du royaume, notamment dans un contexte mondial difficile où de nombreux pays luttent pour assurer la sécurité alimentaire et atteindre l’autosuffisance.
La proposition de loi du RNI a pour objectif de réduire le gaspillage des aliments encore consommables en impliquant tous les acteurs concernés, tels que les producteurs, les fabricants, les distributeurs de repas, les restaurants, les hôtels, les traiteurs et les commerçants de denrées alimentaires.
Elle inclut plusieurs mesures pour contrer cette pratique, comme le don d'aliments invendus mais encore consommables aux personnes vulnérables (étudiants, sans-abris, personnes âgées, etc.) ou leur transformation en nourriture pour animaux ou en engrais. Le texte prévoit également des amendes financières pour ceux qui gaspillent des denrées alimentaires.