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Les États-Unis retirent le statut de protection temporaire aux Syriens
Les États-Unis ont annoncé la fin du « statut de protection temporaire » (TPS) pour plus de 6.000 ressortissants syriens, un dispositif qui leur permettait de vivre et de travailler légalement dans le pays depuis 2012.
Tricia McLaughlin, numéro deux du Département américain de la sécurité intérieure (DHS), a déclaré que « la situation en Syrie n’empêche plus les ressortissants syriens de rentrer chez eux et il est contraire à notre intérêt national de permettre à ces personnes de rester aux États-Unis ».
Les Syriens concernés ont désormais 60 jours pour quitter volontairement le territoire. Au-delà de ce délai, ils risquent l’arrestation et l’expulsion, et se verront interdits de retour. Le DHS a rappelé que le TPS est, par définition, un dispositif temporaire destiné à protéger les ressortissants de pays confrontés à des conflits ou des catastrophes.
Après un « examen approfondi » de la situation en Syrie, l’administration américaine a estimé que ce statut n’était plus nécessaire. Ceux qui choisissent de partir volontairement peuvent bénéficier d’un billet d’avion gratuit, d’une prime de départ de 1.000 dollars et d’une éventuelle possibilité de revenir légalement aux États-Unis.
Cette décision s’inscrit dans une série de mesures similaires concernant d’autres communautés, comme les ressortissants vénézuéliens, honduriens, haïtiens, nicaraguayens et ukrainiens, qui ont également vu leur TPS supprimé ces dernières années.