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Mohamed Boudrika plaide son innocence devant la Cour d’appel de Casablanca
L’ancien président du Raja Club Athletic, Mohamed Boudrika, a réaffirmé mercredi devant la Cour d’appel de Casablanca son innocence dans l’affaire qui lui vaut des poursuites pour escroquerie, émission de chèques sans provision et falsification de documents administratifs. Après plusieurs audiences, la chambre correctionnelle a mis le dossier en délibéré, et le verdict est attendu pour le 26 novembre 2025.
Lors de cette ultime comparution, Mohamed Boudrika a demandé son acquittement total, niant l’ensemble des accusations portées contre lui. Dans sa déclaration finale, il a tenu à remercier la Cour pour « son écoute et son impartialité » et affirmé avoir « pleine confiance dans la justice marocaine », ajoutant qu’il « acceptera avec sérénité toute décision rendue ».
Son avocat, Me Abdelatif Adam, a plaidé l’annulation du jugement de première instance, lequel avait condamné l’ancien dirigeant du Raja à cinq ans de prison ferme assortis d’une amende de plus de 650 000 dirhams, ainsi qu’à une interdiction d’émettre des chèques pendant un an. Selon la défense, cette décision repose sur des éléments jugés « fragiles et contestables ».
L’avocat a notamment mis en avant l’absence d’éléments matériels probants et la caducité des poursuites, rappelant que les faits reprochés datent de 2019. Il a en outre souligné que le tribunal de première instance s’était appuyé sur le témoignage d’une notaire incarcérée, avec laquelle M. Boudrika aurait été en conflit personnel, et qui n’a jamais comparu ni prêté serment devant la Cour.
Me Adam a également remis en cause la validité du document au centre de l’affaire, arguant qu’il ne s’agissait pas d’une certification émanant d’une administration publique, mais d’un document établi par un ingénieur privé, dépourvu de valeur juridique dans ce contexte.
La défense a par ailleurs relevé plusieurs contradictions dans les déclarations de la notaire, notamment au sujet d’une somme de 600 000 euros qui aurait été remise sans déclaration préalable au Bureau des changes — un élément jugé incohérent et non corroboré par des preuves tangibles.
Pour rappel, Mohamed Boudrika avait été interpellé en Allemagne en juillet 2024, à l’aéroport de Hambourg, suite à un mandat d’arrêt international émis via Europol, avant son extradition vers le Maroc. Depuis, il est poursuivi dans plusieurs dossiers à caractère financier.
Ancien dirigeant influent du football marocain et ex-président de l’arrondissement de Mers Sultan, dont il a été destitué pour absence prolongée, Mohamed Boudrika espère désormais clore ce long épisode judiciaire. La décision de la Cour d’appel, prévue le 26 novembre, sera déterminante pour l’avenir politique et personnel de cette figure controversée du sport national.