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Poutine défie les sanctions et revendique la puissance énergétique de la Russie
Le président russe Vladimir Poutine a salué, jeudi à Moscou, la solidité de l’industrie énergétique de son pays, affirmant que la Russie demeure l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole, en dépit des sanctions imposées par les pays occidentaux et des pressions croissantes exercées par les États-Unis sur ses partenaires commerciaux.
Lors d’un forum sur l’énergie organisé dans la capitale russe, M. Poutine a rappelé que la Russie assure aujourd’hui près de 10 % de la production pétrolière mondiale. « La Russie conserve sa position parmi les principaux producteurs de pétrole, malgré les mécanismes de concurrence déloyale utilisés à notre encontre », a-t-il déclaré devant un parterre de responsables et d’experts du secteur.
Le chef du Kremlin s’est félicité de la capacité d’adaptation du secteur pétrolier russe, soulignant la création de nouveaux circuits commerciaux et financiers pour contourner les sanctions. « Le secteur pétrolier russe a fait preuve de flexibilité et a su mettre en place de nouveaux canaux d’approvisionnement et de paiement », a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que le pays avait su préserver la continuité de ses exportations dans un contexte de forte pression internationale.
Concernant le gaz naturel, autre pilier stratégique de l’économie russe, M. Poutine a assuré que les livraisons se poursuivaient « de manière fiable » sur les marchés mondiaux, malgré le retrait partiel des clients européens depuis le début du conflit en Ukraine. « La Russie entend renforcer sa position de leader mondial dans le domaine de l’énergie », a-t-il affirmé, évoquant la diversification de ses débouchés vers l’Asie.
Depuis 2022, le secteur énergétique russe est au cœur d’un large dispositif de sanctions occidentales, destiné à limiter les revenus du Kremlin et à freiner le financement de la guerre en Ukraine. Ces mesures ont notamment restreint les exportations d’hydrocarbures, imposé des plafonds de prix et rendu plus complexes les transactions bancaires.
Pour contourner ces obstacles, Moscou a mis en place une « flotte fantôme », un ensemble de navires opérant sous des pavillons et assurances opaques, qui permettent de maintenir un volume élevé d’exportations vers des partenaires stratégiques tels que la Chine et l’Inde. Ces deux pays, principaux acheteurs de brut russe, ont contribué à stabiliser les recettes énergétiques du pays, malgré les restrictions imposées par les pays du G7 et de l’Union européenne.
Les tensions diplomatiques se sont néanmoins accrues cette semaine, après que le président américain Donald Trump a affirmé que le Premier ministre indien Narendra Modi lui avait promis de mettre fin aux importations de pétrole russe. Une déclaration qui, pour l’heure, n’a pas été confirmée par New Delhi. Pékin, de son côté, a réagi en défendant ses relations commerciales avec Moscou, qualifiant ses achats de pétrole de « parfaitement légitimes ».
Face à ce bras de fer géopolitique, Vladimir Poutine cherche à consolider les alliances énergétiques de la Russie en Asie et au Moyen-Orient, tout en affichant une résilience économique destinée à rassurer ses partenaires. À Moscou, son message est clair : malgré l’isolement politique, la Russie entend demeurer une puissance incontournable dans le marché mondial de l’énergie.