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Première visite du chef de la diplomatie saoudienne en Cisjordanie
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, effectuera dimanche une visite historique à Ramallah, en Cisjordanie occupée. Il s’agit de la première visite d’un chef de la diplomatie saoudienne dans les Territoires palestiniens depuis 1967, a indiqué vendredi une source de l’ambassade palestinienne à Ryad.
Ce déplacement intervient dans un contexte particulièrement tendu. Alors que l’Arabie Saoudite appelle de longue date à l’établissement d’un État palestinien, Israël a récemment annoncé la création de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie, en violation du droit international. Parallèlement, la guerre qui ravage la bande de Gaza depuis octobre 2023 a plongé la population locale dans une crise humanitaire aiguë, l’ONU alertant vendredi sur un risque de famine pour l’ensemble des habitants.
Avant la guerre, Ryad avait entamé des discussions avec Washington visant une normalisation de ses relations avec Israël, sous réserve de garanties sécuritaires et d’un soutien à son programme nucléaire civil. Mais depuis, la monarchie du Golfe a réaffirmé qu’un tel rapprochement restait conditionné à la création d’un État palestinien, une perspective qui s’éloigne face aux nouvelles implantations israéliennes et au rejet persistant du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de la solution à deux États.
En septembre 2023, une délégation saoudienne de rang inférieur s’était déjà rendue à Ramallah, première visite du royaume dans les Territoires palestiniens depuis 1967. Cette fois, la présence du ministre des Affaires étrangères marque une étape supplémentaire dans le soutien affiché aux Palestiniens.
L’Arabie Saoudite et la France doivent par ailleurs coprésider le 18 juin une conférence internationale à New York, sous l’égide des Nations unies, visant à relancer le processus de paix et à promouvoir la solution à deux États.
À ce jour, près de 150 pays reconnaissent l’État palestinien. L’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont rejoint cette dynamique en mai 2024, suivies par la Slovénie en juin. Le président français Emmanuel Macron a déclaré en avril que la France pourrait elle aussi franchir ce pas à l’occasion de la conférence à venir, estimant que cela pourrait encourager d’autres pays à reconnaître Israël en retour.
Le président américain Donald Trump, en visite à Ryad mi-mai, a quant à lui exprimé son « espoir fervent » de voir l’Arabie Saoudite normaliser ses relations avec Israël, tout en concédant : « Mais vous le ferez à votre propre rythme ». Les accords d’Abraham, signés par les Émirats, Bahreïn et le Maroc sous son premier mandat, ont survécu à la guerre meurtrière entre Israël et le Hamas palestinien, illustrant la complexité des enjeux géopolitiques dans la région.
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