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Trump contredit par le renseignement US
Le président Donald Trump a salué ce qu’il considère comme une « réussite militaire spectaculaire » après les frappes aériennes menées par les États-Unis sur plusieurs sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche. Mais un rapport confidentiel des services de renseignement américains, révélé par plusieurs médias mardi, brosse un tableau bien moins flatteur.
D’après ce document classifié, les frappes ciblant les installations sensibles de Fordo, Natanz et Ispahan n’auraient réussi qu’à retarder le programme nucléaire iranien de quelques mois. Les infrastructures essentielles, notamment les centrifugeuses et les stocks d’uranium enrichi, n’auraient pas été totalement détruits. « Les entrées ont été scellées, mais les installations souterraines sont restées globalement intactes », affirment des sources proches du dossier.
Cette analyse tranche nettement avec les déclarations de Donald Trump, qui a maintenu mardi sur son réseau Truth Social que « les sites nucléaires en Iran sont complètement détruits ». La Maison Blanche, par la voix de sa porte-parole Karoline Leavitt, a dénoncé la fuite du rapport, la qualifiant de « tentative délibérée de saper l’image du président Trump » et de « discréditer les pilotes américains qui ont parfaitement accompli leur mission ».
Pourtant, certains officiels américains nuancent cette version. Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient, a assuré sur Fox News que « la plupart, sinon la totalité, des centrifugeuses ont été endommagées ou détruites », ce qui rendrait toute reprise du programme iranien « presque impossible ». Des déclarations que dément catégoriquement Téhéran.
Le gouvernement iranien affirme avoir déjà pris les mesures nécessaires pour assurer la continuité de ses activités nucléaires. Un conseiller du guide suprême Ali Khamenei a même déclaré que l’Iran conservait encore des stocks suffisants d’uranium enrichi, affirmant que « la partie n’est pas terminée ».
Cette escalade survient dans un contexte régional déjà explosif. Depuis le 13 juin, Israël a lancé une série d’attaques contre l’Iran, accusé de vouloir se doter de l’arme nucléaire — une ambition que Téhéran rejette, mettant en avant le caractère civil de son programme. En réponse, l’Iran a tiré des missiles sur le territoire israélien, provoquant un conflit armé de 12 jours.
Un cessez-le-feu précaire, annoncé par le président Trump, est en vigueur depuis mardi. Le conflit a déjà causé des pertes humaines considérables : au moins 610 morts et 4 700 blessés côté iranien, selon un bilan officiel se limitant aux civils, et 28 morts en Israël.
Alors que le monde s’interroge sur les véritables effets des frappes américaines, la crédibilité de Washington et la stabilité du Moyen-Orient restent en suspens. La guerre de l’information semble désormais faire rage autant que celle sur le terrain.
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