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YouTube va réintégrer des créateurs bannis pour désinformation
YouTube s’apprête à rouvrir ses portes à certains créateurs de contenus bannis ces dernières années pour avoir diffusé de fausses informations liées au Covid-19 ou aux élections présidentielles américaines. La maison mère, Alphabet, l’a confirmé dans un courrier adressé le 23 septembre à Jim Jordan, président républicain de la commission judiciaire de la Chambre des représentants.
Dans ce document, la plateforme explique vouloir « donner une nouvelle chance » aux créateurs concernés, en vertu de son engagement pour la liberté d’expression. Les interdictions appliquées dans le cadre de ses anciennes politiques de modération, désormais suspendues, ne seront plus considérées comme des motifs d’exclusion. Toutefois, ni la liste des créateurs concernés, ni la date précise de leur retour n’ont été communiquées.
Parmi les figures frappées par ces sanctions figuraient des personnalités proches de Donald Trump, comme Steve Bannon, Sebastian Gorka ou encore Dan Bongino. Même l’ancien président américain avait vu sa chaîne bloquée après l’assaut du Capitole en janvier 2021. Ces décisions avaient, à l’époque, été soutenues par l’administration Biden, qui exhortait les plateformes à agir contre ce qu’elle jugeait dangereux, à l’image de fausses théories sur des pseudo-remèdes au coronavirus.
Alphabet accuse aujourd’hui cette même administration d’avoir exercé des pressions pour imposer ces exclusions. Une position qui relance le débat sur la frontière entre modération nécessaire et atteinte à la liberté d’expression. Jim Jordan a salué la décision de YouTube comme « une victoire contre la censure », assurant que les Américains « pourront à nouveau choisir librement ce qu’ils veulent croire ».
Ce revirement s’inscrit dans un contexte où les grandes plateformes cherchent à redéfinir leurs politiques de modération, entre pressions politiques, enjeux démocratiques et respect des libertés individuelles.