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Malversations à Chefchaouen, Tétouan et M’diq : Enquêtes en cours

Malversations à Chefchaouen, Tétouan et M’diq : Enquêtes en cours
Jeudi 08 Août 2024 - 12:11
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Des enquêtes en cours révèlent des pratiques suspectes au sein des autorités locales et parlementaires de Chefchaouen, Tétouan et M’diq. Ces responsables font l'objet d'investigations suite à des décisions préjudiciables ayant annulé des actes controversés dans les domaines de la reconstruction et du statut administratif.

Des personnalités politiques de premier plan à Tétouan, parmi lesquelles Larbi Ahnin, député PAM et figure de la communauté Azla, ainsi qu'Ibrahim Bensabih, président du Conseil régional, font l'objet d'accusations de dépassements graves. Ces élus seraient impliqués dans des affaires de constructions illégales et de non-respect des règles en vigueur, selon les rapports des autorités locales.

Le scandale de malversations foncières à Tétouan s'étend à d'autres régions. Mourabit Soussi, ancien élu de M'diq, est accusé de s'être approprié illégalement des terrains forestiers, tandis qu'Abdellah El Alaoui, ex-parlementaire à Chefchaouen, fait l'objet d'enquêtes. Ces affaires viennent s'ajouter aux accusations pesant déjà sur Larbi Ahnin et Ibrahim Bensabih, révélant ainsi un réseau plus vaste de potentielles malversations dans le milieu politique local.

La crise de gouvernance locale se poursuit. Les autorités judiciaires se penchent sur les agissements de plusieurs élus, dont des maires qui ont outrepassé leurs pouvoirs en prenant des décisions arbitraires, et le chef de la communauté urbaine de Martil, accusé de fraude. Ces affaires, qui viennent s'ajouter aux précédents scandales, révèlent un problème systémique de corruption et de violation de la loi au sein de certaines administrations locales.

Cependant, les partis soutenant ces personnalités politiques risquent de faire face à des sanctions sévères. Les rapports d’inspection du ministère de l’Intérieur dévoilent des violations majeures dans la gestion et la construction, soulignant des défaillances dans le développement des infrastructures, des lacunes dans la formation politique et académique, ainsi que des problèmes de gestion budgétaire.