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Fed : nouvelle baisse des taux, Powell réclame une hausse des salaires
La Réserve fédérale américaine a de nouveau assoupli sa politique monétaire. Pour la troisième fois consécutive, l’institution dirigée par Jerome Powell a décidé mercredi de réduire ses taux directeurs d’un quart de point, désormais établis entre 3,50 % et 3,75 %. Une décision attendue par les marchés, mais qui a suscité des divergences au sein même du comité monétaire.
Trois membres sur douze se sont opposés à la mesure : deux jugeant qu’un maintien des taux aurait été préférable, un troisième réclamant une baisse plus franche d’un demi-point. Ces dissensions témoignent de la complexité du contexte économique, partagé entre inflation persistante, croissance résiliente et hausse du chômage.
Malgré ces tensions, la Fed affiche un optimisme prudent. Ses nouvelles projections anticipent une croissance du PIB de 2,3 % en 2026, bien supérieure aux 1,8 % précédemment annoncés. L’inflation devrait ralentir plus nettement, à 2,4 %, tandis que le taux de chômage resterait stable à 4,4 %. La banque centrale n’entrevoit toutefois qu’une seule nouvelle baisse des taux l’an prochain, signe d’un resserrement progressif de sa marge de manœuvre.
Powell met la lumière sur les salaires
Lors de sa conférence de presse, Jerome Powell a reconnu que la décision avait été « difficile ». Il a estimé que les taux se situaient désormais « proches du taux neutre », un point d’équilibre qui limite les possibilités de nouvelles interventions rapides.
Au-delà de l’ajustement monétaire, le président de la Fed a insisté sur un enjeu social central : la nécessité d’une hausse des salaires réels, supérieure à l’inflation. Selon lui, le maintien du pouvoir d’achat passe autant par un retour de l’inflation à 2 % que par une amélioration concrète de la rémunération des travailleurs.
Cette prise de position élargit le débat, inscrivant la politique monétaire dans une réflexion plus globale sur les inégalités et la dynamique sociale américaine. Elle intervient alors que Donald Trump estime, de son côté, que la Fed aurait dû procéder à une baisse « deux fois plus forte », illustrant le caractère hautement politique de la décision.
Entre prudence économique, attentes sociales et pression politique, la Fed cherche désormais à naviguer dans une zone d’équilibre délicate, où chaque ajustement est scruté de près par les marchés comme par les ménages.