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Abdelouafi Laftit alerte sur la fraude au Registre social unifié
Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a exprimé son inquiétude face à la fraude croissante liée au registre social unifié, un dispositif clé destiné à identifier les populations vulnérables pour leur accorder des aides directes. Lors de son intervention devant la commission de l’intérieur et des collectivités territoriales, il a fermement mis en garde contre ceux qui tentent de manipuler ce système en fournissant de fausses informations dans le but de bénéficier indûment des aides, notamment des allocations de 500 dirhams.
Le ministre a déploré des comportements inacceptables où des individus déclarent, par exemple, ne pas disposer de services de base comme l'électricité ou une bonbonne de gaz, alors qu’ils résident dans des zones urbaines bien équipées. d'autres fraudeurs vont jusqu'à affirmer ne pas posséder de téléphones portables, alors qu'ils utilisent ces mêmes appareils pour soumettre leurs demandes d’aides. "Ces pratiques nuisent non seulement à l’intégrité du registre social, mais compromettent aussi les efforts du gouvernement pour aider ceux qui sont véritablement dans le besoin", a souligné Abdelouafi Laftit.
En parallèle, le ministre a abordé la question de la couverture sociale, précisant que 11 millions de bénéficiaires du Régime d’assistance médicale (RAMED) avaient été transférés vers la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le régime AMO Tadamon. ce processus de révision a permis d’identifier et d’exclure les individus ne répondant pas aux critères d’éligibilité, afin de garantir que les ressources soient allouées correctement et efficacement aux plus vulnérables.
Sur le plan fiscal local, des préoccupations ont également été soulevées par plusieurs députés concernant le recouvrement des créances. en raison du manque de personnel et de ressources logistiques, les collectivités territoriales peinent à collecter les taxes et autres créances nécessaires au bon fonctionnement des services publics locaux. Le ministre a reconnu ces défis et a appelé à une meilleure gestion des finances publiques locales.
Les questions sur l’exécution des conventions locales ont également été abordées, notamment la difficulté à suivre l’application des accords signés entre les ministères et les collectivités. certains députés ont également pointé les répercussions des jugements défavorables aux communes dans les litiges administratifs, ce qui affecte la capacité des autorités locales à gérer efficacement leurs projets et à répondre aux besoins des citoyens.
Ces débats mettent en lumière des défis complexes et persistants auxquels le gouvernement et les collectivités territoriales doivent faire face, notamment en matière de gestion des aides sociales, de recouvrement des créances fiscales et de suivi des projets locaux. Laftit a conclu en réaffirmant l’engagement du ministère à renforcer les mécanismes de contrôle et à garantir une plus grande transparence dans l’administration des ressources publiques.