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Crédits bancaires : Une baisse légère des taux débiteurs en 2024
Le taux débiteur global au Maroc a enregistré une légère baisse pour s’établir à 5,08 % au quatrième trimestre 2024, contre 5,21 % durant la même période de l’année précédente, selon les résultats de l’enquête trimestrielle publiée par Bank Al-Maghrib (BAM). Cette diminution témoigne d’un ajustement favorable des conditions de financement dans plusieurs segments économiques.
Les taux débiteurs varient en fonction des catégories de crédit. Les données publiées révèlent les évolutions suivantes : 5 % pour les facilités de trésorerie, 4,99 % pour les crédits à l’équipement, 5,02 % pour les prêts immobiliers et 6,99 % pour les crédits à la consommation. Cette disparité reflète les particularités des besoins de financement et les conditions de risque associées à chaque type de crédit.
Par secteur institutionnel, le taux appliqué aux crédits accordés aux particuliers s’est établi à 5,79 %. Du côté des entreprises non financières, ce taux est de 5 %, selon les précisions de Bank Al-Maghrib. En examinant les entreprises non financières privées, le taux débiteur moyen atteint 5,26 %, avec des variations notables en fonction de la taille des entreprises : 5,08 % pour les grandes entreprises (GE) et 5,70 % pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
Cette baisse des taux débiteurs reflète un environnement monétaire légèrement plus accommodant, favorisant un accès plus abordable au crédit pour les entreprises et les ménages. Elle s’inscrit dans une volonté de stimuler l’investissement, la consommation et, par extension, la croissance économique. Cependant, les disparités entre les segments, notamment le coût plus élevé du crédit à la consommation et les conditions moins favorables pour les TPME, soulignent la nécessité d’une vigilance accrue pour garantir un accès équitable au financement.
La publication de ces données intervient dans un contexte économique marqué par des efforts pour soutenir la reprise post-pandémie et maintenir une stabilité macroéconomique. Bank Al-Maghrib devrait continuer à ajuster sa politique monétaire en fonction des évolutions économiques et des besoins des différents acteurs.