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Frappe israélienne meurtrière dans le nord de l’Iran
Quelques heures avant l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël par le président américain Donald Trump, une frappe israélienne a coûté la vie à neuf personnes dans le nord de l’Iran. L’attaque a visé la ville d’Astaneh-Ye Ashrafiyeh, dans la province de Guilan, au bord de la Mer Caspienne, provoquant la destruction totale de quatre bâtiments résidentiels et des dégâts importants sur les habitations voisines.
Selon les déclarations du responsable local Ali Bagheri, relayées par l’agence iranienne Fars, « de nombreuses maisons ont été endommagées par les explosions ». Les secours sont intervenus dans les décombres à la recherche d’éventuels survivants, alors que les habitants, choqués, tentaient d’évaluer l’ampleur des pertes.
Cette attaque intervient dans un contexte de tensions militaires persistantes entre l’Iran et Israël, qui ont atteint leur paroxysme ces dernières semaines, avec des échanges de frappes et des mises en garde diplomatiques. L’annonce, mardi matin, d’un cessez-le-feu bilatéral accepté par les deux parties et médiatisé par Donald Trump, marque une tentative de désescalade, bien que la réalité sur le terrain reste instable.
L’Iran a confirmé son adhésion à l’accord, tout en exigeant le respect strict de la trêve et l’arrêt total des opérations israéliennes sur son territoire. De son côté, Israël n’a pas commenté directement la frappe à Guilan, mais a affirmé continuer à surveiller « toute activité hostile à sa sécurité ».
Les observateurs internationaux redoutent que cette frappe tardive, survenue juste avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, n’en compromette la crédibilité. Elle souligne également la difficulté de mettre en place un arrêt effectif des hostilités dans un climat de méfiance mutuelle.
La communauté internationale appelle désormais à une enquête indépendante sur l’attaque et à un accès humanitaire rapide aux populations touchées. Si la trêve venait à être respectée, elle pourrait ouvrir la voie à des négociations indirectes sous l’égide de puissances régionales ou internationales, dans le but d’éviter une nouvelle spirale de violence dans une zone déjà marquée par des décennies d’instabilité.